16/07/2013
Joris- C'est fascinant comme un mois après notre retour, notre aventure continue de vivoter en nous et autour aussi. Même si la majorité de nos souvenirs précis sont drainés par les questions qui nous sont posées, un intéressant phénomène d’organisation mémorielle se produit à une échelle plus globale. Le fait de se re-sédentariser à figé notre voyage dans le temps et ses articulations se font plus claires, plus logiques. Les souvenirs s’effacent progressivement et deviennent progressivement de merveilleuses sensations. Il nous arrive de nous réveiller le matin en nous demandant si tout à effectivement eu lieu… Notre condition quotidienne nous le rappelle toutefois : recherche de boulot, remise en route des formalités administratives, retrouvailles avec tout le monde, réajustement de nos comportements sociaux… que du bonheur !
Le moment est idéal pour clore ce carnet de route. Un grand remerciement à mon sac à dos, mon couteau suisse, ma multiprise et mes chaussures de marche. Un grand bravo à Maria pour m’avoir supporté tout le long et un grand je t’aime à l’Amérique Latine. Si j’ai l’occasion un jour d’en refouler le sol, je suis convaincu que je m’y sentirai comme chez moi. A tous qui avez suivi mes états d’âmes durant ces mois écoulés, je vous salue bien bas et vous crie avec un enthousiasme non réfréné : VAMOS EN AMERICA LATINA !
12/06/2013
Joris- Jour J, on prend l'avion dans quelques heures et on refoulera la sainte terre européenne demain après midi. Notre retour s'annonce très actif: relier avec tous les impératifs du quotidien, rechercher du travail, retrouver tout le monde et le tout sur fond d'annecdotes à raconter et de nouveautés à intégrer. La phase psychologique consistant à se sentir étrangers sur notre propre terre nous effraye un peu mais il est certain que nous sommes enchantés de retrouver tout le monde. 436 jours en Amérique Latine nous auront forcément changé, pour le meilleure ou pour le pire, ça sera à vous d'en juger.
10/06/2013
Joris- J-3. C'est étonnant à quel point Mexico DF est une ville plurielle. D'un coté, c'est la ville la plus grande du monde, mais l'atmosphère de chaque quartier est plus similaire à celle d'un petit village. Le centre devrait être empreint de colonialisme à l'espagnole, mais il ressemble d'avantage aux zones Napoléonienne parisiennes (c'est l'influence des amitiés françaises de Porfirio Diaz- ex dictateur). Nous on prépare notre retour le matin et on se ballade l'après midi. On rentre le soir avec les pieds enflés d'arpenter tant de bornes. Nos esprits ne sont quasiment plus ici mais déja projetés sur notre retour au pays et nous sommes très impatients de vous retrouver tous. Egalement de pouvoir boire de l'eau du robinet, de jeter notre PQ dans les WC et non dans la corbeille, de parler français (ça c'est surtout moi), de manger du pain parisien et de bosser!
08/06/2013
Joris- J-5. Derniers jours sur le sol d'Amérique Latine. On découvre Mexico, 20 millions d'habitants, 50 km de long et de large.... Et pourtant on s'y sent bien. En fait c'est un patchwork de villages qui ont été peu à peu intégrés à l'agglomération.
04/06/2013
Joris- Mince alors, on sera donc jamais blasés... Guanajuato est une petite ville coloniale incroyable. Les recoins pullulent, les ruelles s'enchevêtrent et se superposent, souterraines, aériennes, piétonnes... Les placettes arborées se découvrent au hasard des promenades et surtout le tout est baigné dans le flot des couleures incroyables des maisonnettes et édifices. C'est du jamais vu pour nous et on est littéralement subjugué par l'endroit.
31/05/2013
Joris- Tequila! Je n'ai ni envie d'expliquer dans ces quelques lignes les procédés de fabrication du nectar mexicain ou son histoire, pour cela je vous renverrai à wikipedia. Ce qui m'intéresse de partager est plus proche d'un état d'esprit. Et, à mon avis, rien de mieux qu'une bonne blague locale.
Un Jimador (celui la même cité le 8/05 dans le coin rouge), vient à tomber dans une cuve de Tequila de quelques milliers de litres. Il meurt d'une douce mort éthylique. Lors de l'annonce du drame à sa femme, celle ci fond en sanglots et pour se rassurer:
- "Au moins il est mort sur le coup n'est ce pas?
- Euh non... pas exactement, il est sorti pisser deux fois avant cela!"
... Ca marche aussi avec un producteur de rhum ou de vodka. "International joke!"
30/05/2013
Joris- A peine après avoir fait nos adieux définitifs au Pacifique, nous voici à Guadalajara, seconde ville du pays, gigantesque, tentaculaire et magnifique. Le centre est parsemé de monuments et édifices érigés par l'histoire et la culture du pays. La culture mexicaine est également empreinte de Guadalajara, berceau des mariachis et de la Tequila. Pour info, prononcez goua-da-la-ra-la... Tsoin tsoin.
28/05/2013
Joris- Puerto Vallarta, haut lieu du romantisme abritant à la fois les ébats idyliques de B.Reynolds et E. Taylor et les débats musclés entre Schwarzy et Predator. La ville est coincée entre une épaisse foret vierge et l'océan Pacifique. Son développement est toutefois garanti par l'industrie hollywoodienne. Accessoirement le cinéma n'est pas seul mécène américain du tourisme local, les iles Marietas, à l'érosion si particulière, sont le fruit de nombreuses années d'essais militaires gringos. Merveilleuse plage cachée au fond d'un trou d'obus!
23/05/2013
Joris- Les distances mexicaines parviendront bien à venir à bout de notre soif de découvertes... 16 heures de bus avec 1 changement d'1/2 heures et on arrive au bord d'une lagune paradisiaque sans crocos. Les rouleaux mexicains du Pacifique à 100 m de là. Nous, exténués, nous contentons de la piscine de l'hotel en prenant un peu de repos...
20/05/2013
Joris- Il y a des enfants qui se projettent de plus de 35m de haut dans des vagues dechainees et des courants aleatoires. 4 fois par jour, tous les jours. Il y a des hotels de luxe laisses a l'abandon, pourris par l'air sale. Il y a la plus belle baie du monde, magnifique panorama corrompu par les suites hotelieres demesurees. Il y a le centre ville, pourri et grunge couvert de graphs. Puis viennent les zones nocturnes, brillantes de strass et de paillettes illusoires, les talentueux petits groupes de musique qui se relayent en esperant d'etre reperes par les rares stars hollywoodiennes qui continuent de passer par ici. On est toujours a Acapulco et on n'a toujours pas de connection.
18/05/2013
Joris- Acapulco, rêve américain des années 50 et 60. Aujourd'hui déglinguée et passéiste. Rock'n'roll. J'adore.
15/05/2013
Joris- Les falaises érodées tapissées de copal et de cactus plongent entre les vagues déchainées...
Les marins estropiés déambulent, le visage burriné par le sel et les pupilles éclaircies par le soleil...
Les barques de pêcheurs colorées, se reproduisent durant la nuit espérant leurs sorties de l'aube...
La vie marine enfle, le quintal est lieu commun, la tonne souvent côtoyée...
Les courants fous se rejoignent en d'immenses rouleaux, catapultant les glisseurs joyeux...
Pas de doute, on a retrouvé le Pacifique.
12/05/2013
Joris- Et le gagnant est........................................ Le producteur de sauterelles séchées!
Il remporte un filet à sauterelles sponsorisé par Manix ainsi que ce merveilleux bonnet frigien confectionné en Lorraine... Espérons que tout cela boostera sa production de cet été!
Un grand merci à Terry pour être le seul votant! Il a gagné le droit d'avoir sa photo insérée dans une des pages de photos de ce site! Bon courage pour la retrouver :)
Quand à nous, on a retraversé les cols de pins perdus au milieu des virages (à moins que ça soit le contraire) et on a retrouvé le Pacifique hier soir...
08/05/2013
Joris- Grand concours national de boulot chiant:
Votez et élisez le boulot le plus chiant entre ces deux choix!
07/05/2013
Joris- Les promesses d'Oaxaca:
1- Ville coloniale: Y'a pas photo! Le centre est parsemé d'édifices colorés, d'églises et de temples espagnols, de fer forgés et d'encadrures de portes barriolées.
2- La capitale gastronomique du Mexique: impossible d'assimiler tous les noms de spécialités régionales: Tlayudas, Enmoladas, Enchiladas, Sopes... J'en passe et des meilleurs. Les spéciaités étant le fromage, le chocolat et le café. Là encore, c'est un sans faute! Au coin de la rue, je viens de m'empiffrer 6 tacos de tête de boeuf et de trippes de porc, un lait chocolaté en dessert.
3- Le berceau du Mezcal: sans commentaires, après une nuit de dégustation. Les différentes saveurs données à cette eau de vie d'agave sont innombrables: vers de terre, cèdre, herbes diverses, coyote, le tout acccompané de sauterelles sèchées. Seul dénominateur commun: ce léger gout fumé et le degré d'alcool supèrieur à 38 degrés.
05/05/2013
Joris- Aujourd'hui, les Mexicains fêtent leur victoire sur les Français qui avaient profité de la guerre USA/ Mexique pour s'imposer en 1862. Pour ma part, je ne cherche pas à m'imposer mais 151 ans plus tard, j'ai également été vaincu par les virages perforant les montagnes du Chiapas qu'on a arpentés durant 12 heures. Les paysages traversés en valaient toutefois la peine et nous nous remettons à présent de cette épreuve de grand huit à Oaxaca, charmante ville coloniale qui a de nombreuses promesses à tenir.
04/05/2013
Joris- A quoi peut bien penser un Maya lorsqu'il découvre, interloqué, une bande de colons dévoreur de jambon qui débarque sur son territoire? Il n'y a pas de témoignage à ma conaissance. Cependant la réaction de la tribue anciennement basée à Chiapas de Corzos en dit long: tous se précipitèrent du haut des 1000 mètres abruptes du Canyon du Sumidero qui resta ensuite le symbole régional du Chiapas. Vu d'en bas, la chute parait vertigineuse, vu d'en haut, j'imagine qu'elle est pire encore. Pour les touristes que nous sommes, cependant, la promenade est agréable, un rien impressionante tant les gorges sont étriquées et tant les crocodiles qui zonent sur les berges sont grands. Quoiqu'il en soit, je crois avoir touché du doigt la réflexion des Mayas à l'arrivée des espagnols: c'est haut!
02/05/2013
Joris- Le plus inattendu et le plus intense des sentiments qui me resteront de la Lucha libre restera sans doute la joie de la multitude d’enfants courant autour du ring et se précipitant à l’assaut de leurs héros favoris : Rey Misterio, Huracan Ramirez, Gato ou Diamantina. Hommages au combien mérités aux vues de leurs performances athlétiques (sauts de la troisième corde, doubles loops piqués et rotonde du diable à gogo) mais aussi de leur capacité à sentir et à servir les aspirations de leur public.
Pour les détails, à trois reprises je suis monté sur le ring avant le début du show. La première fois pour flanquer une raclée à Maria : genre hélicoptère, écrasement facial et comptage 1, 2, 3. Une seconde fois pour me confronter à mon voisin de siège, colossal hollandais avec qui nous nous sommes très vite entendu et enfin pour me mesurer à l’hystérie infantile de la marmaille mexicaine qui étrennait et s’appropriait l’espace de leurs idoles.
Maria quant à elle, est montée sur le ring à deux reprises. La première fois pour accepter de bon cœur la correction d’anniversaire sus mentionnée, la seconde pour répondre aux injonctions de Venganza de Fuego qui en moins de deux secondes s’est mangé un coup de la corde à linge et un soufflet rotatif avant de s’avouer vaincu.
Inoubliable !
01/05/2013
Joris- Aujourd'hui, c'est l'anniv' de Marieta.
29/04/2013
Joris- San Cristobal toujours... Encore plus beau une fois débarrassé des bactéries intestinales! On s'est affublé d'un petit groupe de pote ici à l'auberge et les visites et promenades en sont d'autant plus agréables. Les parties de poker aussi. Maria vient de nous plumé et on est en train de lui faire croire que c'est un cadeau en avance pour son anniversaire. La vérité c'est qu'on a rien pu faire.
A venir- l'étape la plus importante de notre voyage: aprés demain on sera au pied du ring d'une compétition de Lucha libre (catch mexicain). Saut de l'ange, coup de la corde à linge et prise du croco en perspective. Je suis impatient!
27/04/2013
Joris- Cinquième jour à San Cristobal et nous explorons la ville au compte goutte: 1 heure par jour. Le climat est délicieux, les nuits fraiches et l'air montagnard. En revanche les odeurs découvertes ici sont toutes autres puisque nous sommes terrassés par la Turista depuis notre arrivée. Pas trop tot, au bout d'un an de voyage. On pensait qu'on y échapperait...
22/04/2013
Joris- En flanant entre les ruines de Palenque, au bout d'un sentier de feuilles mortes, au bord d'une cascade de stuff, j'ai trouvé une odeur. Elle était tout simplement à sa place, au milieu des chants d'oiseaux et des cris des singes hurleurs. Moite et ouatée, sauvage, elle hésitait entre l'humus et les fruits des bois, entre le marron et l'oranger. Elle est restée là bas, au pied d'un arbre et je suis revenu à l'hotel. Mais je l'ai rapportée avec moi aussi.
21/04/2013
Joris- A peine retrouvée la cuisine mexicaine, et je crois que j'ai déja repris les 4 kilos perdus durant le trek de Tikal!!!
20/04/2013
Joris- Pour ceux qui n'auraient pas pu nous suivre quotidiennement durant les trois dernières semaines, et vu que nos déplacements ont été un peu ératiques durant cette pèriode, voici un bref rappel: Après le départ de Matt et Laure, nous sommes redescendus à Chetumal & Bacalar à la lisière sud du Yucatan (Mexique), puis Caye Caulker et Belize City (Belize), puis Flores, El Zotz & Tikal jusqu'à hier (Guatemala). Nous sommes à présent à Palenque dans le Chiapas, point à partir duquel nous suivrons un chemin relativement simple à retracer vu que nous resterons dorénavant au Mexique jusqu'à notre retour.
19/04/2013
Joris- Tel un playmobil, je gis sur mon lit, les deux bras et les deux jambes figés et vaincus par les efforts fournis durant les trois derniers jours: plus de 60 km durant, nous avons arpenté la foret tropicale sèche du Peten, maintes fois surpris par les singes araignées et réveillés par les singes hurleurs. Les paysages traversés furent tant de fois utilisés dans les films d'aventure américains qu'il en est quasiment familier.
Flashback: trois jours en arrière. Nous abandonons la communauté maya del Cruce de dos Aguaduas, nous taversons les champs jonchés de trous artificiels permettant de recueillir l'eau de pluie, denrée la plus rare de ce sol truffé de pétrole, nous pénétrons dans le biotope réservé du Zotz (chauve- souris en maya) où nous nous émerveillons de la richesse de la végétation en arpentant un chemin propre et bien tracé au milieu de l'épaisse forêt de ceibas, de cèdres et d'escobas (ça veut dire balais, parcequ'ils utilisent ces grandes feuilles disposées en étoile pour faire des balais). Six heures plus tard, nous sommes au mirador de Bella Vista admirant la forêt perpetuée à perte de vue et jaugeant le passage souple et aérien d'un snob singe araignée juste sous notre nez. Une heure plus tard, nous sommes au pieds d'une falaise abrupte. Sa paroie martyrisée par les seismes nous offre des centaines de visages déchirés et offre refuge à des milliers de chauve-souris volant ératiquement à une vitesse les mettant hors de portée des photos. A 18h40 précises, ce sont des millions d'entre elles qui se précipitent ensemble vers la forêt en quête de nourriture: baies ou sang selon leurs tailles. Nous nous couchons épuisés.
Hier soir nous avions de telles mines en rentrant de cette aventure que le tenancier de notre hotel nous a prit en pitié et à offert de nous avancer notre commande Pizza Hut pour nous éviter d'aller retirer de l'argent. Nous étions si reconnaissants de nous laver pour la première fois en 3 jours avec le ventre plein.
Flashback: deux jours en arrière. Nous parcourons les ruines du Zotz enlacées par la végétation, nous escaladons les temples/ collines et hallucinons chaque fois sur les panoramas mérités. On peut apercevoir les temples de Tikal au loin. La distance qui nous sépare sera notre compagne cet après midi et demain matin: plus que 35 km jusqu'à notre objectif. En début d'après midi, nous attaquons le deuxième tronçon, la route n'est plus qu'un sentier, les racines le rendent piègeux et la sècheresse de la terre alliée au efforts de la veille transforme chaque pas en un suplice physique. Nous avançons chaque fois plus profondément dans la forêt qui nous accueille de mille haies d'honneurs, esthétiques mais épineuses. Nous arrivons au deuxième camps, notre guide a les yeux creusés et le cheval de notre arriero est tombé deux fois aujourd'hui.
Voici donc notre dernier jour à Flores, dans la région de Péten et au Guatemala. Nous la quitterons demain à la première heure et rejoindrons le Chiapas mexicain à Palenque. Nous laissons derrière, un haut lieu de l'aventure et les rêves de deux citadins à nouveau charmés par leur voyage.
Flashback: hier. Il n'y a plus de chemin, nous suivons à la trace notre guide tels Alice et son Lapin Blanc. Le perdre serait mortel, la foret est identique vers les 4 points cardinaux: magnifique mais fucking green. Nous déambulons, contortionnés de douleurs, à la dernière mode "Walking dead". Chaque racine est désormais un piège terrible rapprochant dangereusement notre visage du sol et je ne compte plus le nombre de fois que je me suis piqué, griffé et cogné la tête. 5 heures de marches en mode zombis et nous atteignons enfin l'enceinte du parc de Tikal par l'entrée des artistes: les rares touristes sont surpris de nous voir jaillir de la foret. Nous nous défaisons de notre guide qui a mené à bien sa mission et nous nous posons quelques minutes pour jouer avec des coatis idiots. Des singes hurleurs nous balancent les peaux des baies dont ils se goinfrent quelques mètres au dessus de notre tête. Nous n'avons encore rien vu du parc et sommes morts de fatigue. Un peu moins en arrivant au sommet du temple 4 d'où nous nous orientons: au nord, de la foret, à l'ouest de la foret, au sud et à l'est, des têtes de temples émergent du tapis d'arbres. Nous savons à présent vers où nous orienter. La fatigue laisse graduellement place à l'émerveillement. Nous avons la sensation d'être dans les studios Universal tant chaque site nous rappelle les films qui nous ont éduqués. Indiana Joris et Maria Croft à la rescousse! Chaque ruine nimbée de la lumière orangée du soleil sur le déclin offre un décor de cinéma et c'est comme des enfants que nous rejoignons le bus qui va nous ramener à l'hotel.
15/04/2013
Joris- Madre mia, quelle chaleur! Même dans la durée on ne s'y habitue pas. Les locaux en souffrent également. J'étais il y a quelques minutes au rayon caleçons du super marché de Flores - mes caleçons disparaissent chaque fois que je les porte à laver. Là un compadre du coin, qui paraissait très absorbé par le choix de ses slips me fit part de ses problèmes de frottements au niveau des cuisses.
Bien chanceux sont ceux qui n'en connaissent de tels! Ils sont très peu évoqués en général, juste supportés en silence par hommes et femmes. Ils n'ont même pas de nom! Guie les nomme "oursins" et j'ai adopté le terme, mais je suis las d'avoir à l'expliquer chaque fois que je l'évoque. Bref, je dirais qu'après les moustiques c'est le second problème universel contre lequel on est trop passif...
Luttons, à mort les oursins!
13/04/2013
Joris- Pas grand chose à raconter aujourd'hui, on se la coule douce à Flores. Grosses chaleurs et petits prix, la vie y est agréable, et en pèriode creuse, l'ile nous appartient entièrement.
11/04/2013
Joris- Je ne croyais pas si bien dire il y a deux jours à propos de la surprenante nature! Ce soir, les cieux nuageux de Flores, déchirés en silence par de puissants et persistants éclairs nous ont laissés sans voix. Durant plus d'un quart d'heure, nous avons eu la chance d'assister à notre premier orage électrique. Merci Benjamin Franklin.
10/04/2013
Joris- Adieu les bleus et turquoises des caraïbes, les langoustes et les ceviches, le reggae et les baignades minutes. Adieu l'anglais créole incompréhensible du Bélize. Nous re-voila plongés dans la chaleur pesante et moite de la jungle guatémaltèque.
09/04/2013
Joris- Ce que j'ai appris aujourd'hui:
RDV demain depuis Flores au Guatemala.
08/04/2013
Joris- A bord du bateau taxi, nous avons contemplé Caye Caulker se fondre au loin dans la ligne d'horizon azure. Avec l'île, nous abandonnons la phase caribéenne de notre séjour. Une dernière immersion y est prévue demain: vue aérienne du Blue Hole et des atoles belizéens en guise d'adieu. Voyons ce que Belize City, ultime rampe de lancement vers la foret, a à nous proposer.
05/04/2013
Joris- Ca y est! On est passé dans la cours des grands: on a nagé avec les requins. Leurs regards sans vie ont de quoi refroidir les plus chaudes des eaux tropicales. Pas suffisament toutefois pour m'empêcher d'attraper un coup de soleil carabiné sur la couenne dorsale!
03/04/2013
Joris- Je fête aujourd'hui 1 an sur le continent Américain: 365 couchers de soleils différents dans 70 zones de 11 pays d'Amérique latine. Je ne sais pas comment valoriser cela dans mon CV pour mon retour...
01/04/2013
Joris- Poisson d'avril, de toutes façons, je vois pas de quoi je pourrais faire grève. Bon, voila une fête digne d'être célébrée, du coup je vous raconte une histoire drôle:
C'est l'histoire de ce mec qui attend que sa femme accouche, il trépigne d'impatience, il est super stressé, transpire et tourne en rond comme un macho à Mykonos. Les heures défilent et il a lu tous les Paris Match de la salle d'attente. Il a compté les carreaux blancs du carrelage mural trois fois déja et n'est jamais tombé sur le même compte. Il ne peut pas se concentrer. Enfin, arrive la libération. La nurse passe la tête par la porte: "coucou!". Elle passe le corps entier, et se découvre le lange tant espéré, blanc immaculé. C'est alors que la femme, qui n'a de sage que le titre, laisse tomber le lange. Un bébé en apparait. En se penchant pour le ramasser, elle lui marche sur la tête, glisse et tombe coude le premier sur le corps inerte. En se relevant, elle prend appui sur l'abdomen de l'enfant qui couine. Du sang jaillit de ses yeux et corrompt la blancheur du lange et du carrelage. Elle lève la tête vers le père et s'exclame d'un air chafouin: "Poisson d'avril! Il était mort né!".
J'en suis pas fier, mais c'est mon histoire du jour...
31/03/2013
Joris-
En grève!
30/03/2013
Joris- Les espagnols ont prit l'or, mais en échange ils ont apporté le Christianisme. En conséquence ils ont contribué à la qualité des programmes TV mexicains le jour de Pâques: des crucifixions aux quatres coins du pays. De la plus grande ville au plus petit village, tous bénéficient de la chance de pouvoir réaliser une crucifixion publique ce jour... Les clous ne sont évidemment plantés que dans les mains et l'oeuvre n'entraine aucune mort... Juste une sainte fierté pour le paroissien élu, de pouvoir arborer les stigmates de son histoire.
29/03/2013
Joris- Y'a pas l'feu à Chetumal, tout tranquille et calme... Du coup y'a pas l'feu pour nous non plus. Finallement on a un bateau lundi qui nous emmènera directement sur notre île du Belize. Du coup, on a le week end pour aller au Cenote bleu, pour voir la laguna de Bacalar et pour visiter le musée. Tranquille la vie! J'ai même mangé des huitres ce soir! Un peu de chance et on pourrait voir un Lamantin dans la baie du port.
28/03/2013
Joris- La question con du jour: Noé avait il emporté des poissons sur son arche?
26/03/2013
Joris- Bref pause à Cancun afin de régler quelques petits problèmes informatiques: du coup, tournée des centres commerciaux. Il semble qu'il n'y ait pas grand chose à faire de plus par ici, à part quelques plages dénaturées par les barres d'hotels qui s'étendent à perte de vue. Pas très beau...
On verra pas la vie nocturne fondant la réputation de la ville car, demain, on file tot pour le sud du Yucatan juste avant la frontière avec le Belize où on tâchera de re- rentrer après demain.
Ce matin, on a quitté Holbox dans la grisaille anonciatrice du passage d'un ouragan à proximité: celui qui descend de Virginie et dont je connais pas le nom. C'était chouette l'effet du sable fin des rues de l'ile soulevé par les bourrasques de vent, les rues désertes genres "Dust Town: étranger, entre ici à tes risques et périls". Cette même grisaille est beaucoup moins folklorique à Cancun...
Ah! Autre chose, je crois que ça faisait près d'un an que j'avais pas été pris dans un embouteillage.
25/03/2013
Joris- Voila un an et un jour que j'écrivais le premier message sur cette page, et comme s'il s'agissait d'un cercle, nous sommes à nouveau bloqués. Cette fois, toutefois, nous sommes retenus volontairement sur l'ile d'Holbox. Il nous est difficile de nous arracher à ce petit coin de paradis caribéen. Demain on file! Promis...
23/03/2013
Joris- 13h15, orphelins, de retour de l’embarcadère des iles d’Holbox d’où nous avons vu Laure et Matt s’éloigner vers les familiers cieux parisiens, nous zonons un peu étourdis et défaits dans l’épaisse chaleur caribéenne de la plage de notre auberge. A quelques mètres de nous, les pélicans se précipitent à l’eau, idiotement et maladroitement en d’irrégulières vrilles peu conventionnelles. L’eau turquoise et tiède offre un semblant de consolation à notre solitude fraichement retrouvée. Une nouvelle étape du voyage commence… Maria et moi sommes heureux d’être ensemble, la semaine sainte mexicaine s’amorce, les stands d’une fête foraine s’installent sur la place du village… Nous nous vengerons ce soir autour des babyfoots, personne ne nous vaincra !
22/03/2013
Joris- Deux semaines viennent de s'évaporer à une vitesse vertigineuse. Laure et Matt nous quittent demain matin. Matt a vaincu sa peur des requins, Laure est bronzée: tout arrive :)
21/03/2013
Joris- On est en train d'atteindre les sommets du bien etre sur l'ile d'Holbox situee au nord du Yucatan... Un seul village assez touristique mais tres loin de l'infection... Tout en sable fin et cocotiers. Ceviches et Langoustes a tous les repas... Merci de ne pas deranger...
19/03/2013
Matt- On pouvait s'y attendre mais quand même, de la terrasse la vue sur la mer est juste magique!
Les couleurs sont splendides. C'est bien simple: dégradé de bleu turquoise jusqu'à l'horizon, barques de pêcheurs qui se dandinent, sur lesquelles les pélicans se la coulent douce. Mais ce n'est que le début d'une journée merveilleuse, de celles qui resteront à jamais gravées dans les meilleurs moments de la vie. Il est 8h du matin, Santiago nous attend pour nous emmener visiter la Reserva de la Biosfera Ria Laguertos en bateau. La journée peut commencer! Il nous promet crocodiles, flamands roses, bain d'argile et cenote, le tout entouré de la Mangrove. La promesse est tenue! A guetter l'animal à grande queue, nous en trouvons un, siestant sur un gros tronc d'arbre. Il est medio parait il, mais balaise quand même le bougre. Joris fut l'aventurier le plus courageux en le shootant à 20 cm de sa gueule! Rassurez vous, on était sur le bateau et le croco somnolait sur sa branche, un oeil ouvert tout de même...Mais l'attraction de cette balade était surtout la rencontre avec les flamants roses. Ils étaient plusieurs dizaines, les pieds dans l'eau à marcher en groupe. Leur envol est juste magnifique! Passés les animaux, direction un petit bras de mer de sel, mer tellement salée qu'on y flotte aisément. Une petite sensation d'apesanteur mais dans la mer des caraïbes. Après le bain d'argile juste à côté, nous partîmes nous purifier dans un cenote. Alors moi je le dis, même s'ils étaient loin et soit disant feignants au point de pas nager trop loin, je me suis baigné avec les crocos!!
Après cette promenade de rêve, direction un petit resto de fruits de mer. Je ne sais pas si c'était la cerveza sur la terrasse juste après la balade ou le verre de vin blanc en attendant le plateau de fruits de mer, mais une excitation se fit sentir. Une série de paris nous amena à nous baigner dans le petit port dans lequel on pouvait sauter depuis le restaurant. Nous voyant sûrement heureux dans l'eau, el capitan El Chino, nous parla de la playa sur laquelle il pouvait nous emmener en bateau. La bouteille de rhum entammée, je ne savais pas encore que j'allais assister au plus beau coucher de soleil de ma vie! Un moment unique, indescriptible. Une eau transparente, la mer qui s'étend à l'horizon, les lignes du soleil déssinants une mer pleine de couleurs. Le soleil disparaissant, nous avons eu droit à 2 arc-en-ciel d'un côté, des éclairs hypnotisants de l'autre, créant une sorte d'apocalipse paradisiaque! Un verre de rhum à la main, nageant au milieu de ce décors, Jo me glisse une phrase à l'oreille: " On aimerait avoir tous les gens qu'on aime avec nous là". Un poète mon Jo! Car c'est vrai, on aurait aimé vous avoir tous avec nous pour vivre ce moment de temps suspendu. La nuit tombée, El capitan El Chino, nous raccompagna sur terre. Nous pouvions poursuivre les festivités dans la nuit, à nous remémorer cette merveilleuse journée!
18/03/2013
Joris- Intuition passablement confirmée: les 12 de minuit ont sonné depuis un temps et je suis toujours à veiller le chargement des photos... On a débarqué de nuit à Rio Lagartos, impossible de décrire quoi que ça soit. Tout est sombre. Scooters vrombissants, bandes de gamins assis par terre, 1 pêcheuse bourrée qui danse sur le bord de la route et un autre qui joue de la guitarre sur les marches de sa maisonnette. Le tout baigné par la lumière saccadée du phare du village qui se reflète faiblement dans les eaux transparentes du port. Le réveil de demain matin a su préserver le suspens et la découverte de l'horizon au petit déjeuner sur la gigantesque terrasse de l'hotel risque d'enclencher une douce journée.
17/03/2013
Joris- Assez de ruines Mayas, de villes musicales, de mexicains déjantés et de ferveur populaire, on part s'isoler dans un village de pêcheur sur la cote nord du Yucatan. Bizarrement, j'ai le feeling que nous trouverons une meilleure connection internet qu'ici en ville (attention! Je me plante souvent dans mes intuitions!). Si c'est le cas, je remplirai au plus vite les pages blanches de photos...
16/03/2013
Matt- Hola les amigos! Les quelques heures de sommeil ont fait leur effet. Miguel, notre guide à Xichen Itza, nous a montré la descente du Dieu Serpent Kukulcam et le nouveau Total Recall a la Télé. Les ruines Mayas, quel décors! Englouties les Longaniza ( des merguez quoi), direction Merida et les nuits musicales. Le Mexique, c'est vraiment le paradis! Argh, j'ai évité les tiburons à Tulum, mais vais les retrouver à Rio Laguertos, en compagnie des crocodiles...
13/03/2012
Joris- Suite à quelques heures de sommeil, nous devrions demain nous retrouver face au Dieu Serpent Kukulcam descendant la légendaire pyramide de Xichen Itza...
12/03/2013
Joris- Premier contact avec la culture Maya. Pas avec les Mayas! On les avait déja rencontrés, ils essayent sans cesse de nous refourguer des cruches multicolores, des bracelets en cuir ou des T-Shirts de Bob Marley...
Avec la culture Maya, c'est à dire les ruines! Voila, on était hier aux ruines de tulum et aujourd'hui à Coba... La première est au milieu des coctiers au bord de la turquoise caribéenne, la seconde est en foret vierge, l'ascencion de sa pyramide offre un panorama grandiose sur les cimes des arbres se répétant jusqu'à l'horizon. Très chouette, le climat des deux sites est délicieux!
Première conclusion en ce qui me concerne: les Mayas sont beaucoup plus intelligents que les Incas qui se posèrent dans le grand froid des montagnes des Andes... Idiots d'Incas, ils auraient mieux fait de pousser un peu plus sur la Tequila et le Peyote au lieu de faire des sacrifices humains... Trop cons ces Incas...
11/03/2013
Joris- Qu'est ce qu'un "Cenote"?
D'après wikipedia: "Les cénotes (du maya dz'onot via l'espagnol cenote) sont des gouffres ou avens ou dolines d'effondrement, remplis d'une couche superficielle d'eau douce et parfois d'une couche inférieure d'eau de mer s'ils communiquent avec l'océan par des failles."
D'après moi, c'est un lieu paradisiaque où l'on se baigne au milieu des stalactites et dans une eau plus claire que l'air. C'est aussi l'occasion de faire des photos et videos incroyables que je suis impatient de poster... Attendons une connection acceptable!
10/03/2013
Joris- Promis j'arrête de vous emmerder avec Barry White... Plus de référence circulaire... Promis, promis... Matt a apporter de la musique toute fraiche, on s'est gavé de Kasabian. Par ailleurs, il se trouve que Tulum est un véritable nid de bar à concerts de qualité. Reggae, jazz, salsa, les zicos ici accourent du continent pour s'y représenter et c'est pour notre plus grand plaisir. Vive les Fa dièses et les Si bémoles, à mort les Do bécares!
09/03/2013
Joris- Impact! On a récupéré Laure et Mat... Impossible de décrire les sentiments que j'éprouve, "faudrait qu'j'invente des mots qui sont pas dans l'dico". J'ai envie de remercier la terre entière pour mieux savourer ces moments de profonde amitié qui ne peuvent s'avouer en direct par orgueil sociétal. Je vois Maria aussi heureuse que moi et je remercie la vie, les circonstances et les compagnies low cost de permettre tout cela!!! Ils nous ont ramené un calandos... J'ai gardé la poche plastique pour pouvoir y engoufrer mon visage et sentir ma terre à l'occasion. Vache de monde, je suis le plus heureux du monde. Viva Francia! Viva la vida! Andale cabron!
J'aimerais tant faire partager mes émotions, mais pour cela, il n'y a qu'une méthode: branchez vos écouteurs et écoutez "Standing in the shadows of love" de Barry White... Svp faites le! Ecoutez ça et dites moi votre opinion... N'oubliez pas de fermer les yeux à 3min 44!!!!
07/03/2013
Joris- Arrivée de Matt et Laure demain à Tulum. On était partit pour Belize City: 5 heures de busà travers le département de Toledo, sauvage et tropical. En y arrivant, et à la réflexion, on s'est dit que vu qu'on reviendrait d'ici 2 à 3 semaines, il valait autant pousser jusqu'à Chetumal à la frontières mexicaine: 3 heures de bus de plus. On y était depuis 10 minutes et on se sentait un peu crevés du voyage, la seule idée de reprendre le bus le lendemain nous renfrognait la mine. Action/ réaction: on a reprit le bus dans la foulée (4 heures de plus) et nous voila à destination: Tulum sur la riviera Maya du Yucatan.
Arrivée de nuit, rien à voir dans le village de Tulum, sinon les néons des moultes restaurants touristiques qui s'arrachent des clients venant du monde entier. On a prit une cabanne sur la plage pour la nuit en espérant y dormir longtemps. Problème: pas de douches, pas de chiottes, pas de prises électriques et surtout pas de pattes au lit: On a dormi dans un lit suspendu. Chaque mouvement ou toussotement accentuant le roulis du lit. Gagnés par le mal de mer, nous nous sommes réveillés ce matin et avons directement changé d'hotel. Retour au village, plus loin de la plage mais doté des éléments de confort minimaux, en particulier des pieds de lit.
Soit dit en passant, notre réveil, même difficile a été agrémenté de notre première rencontre avec la plage de Tulum: sable blanc, cocotiers et eau turquoise! Splendide.
04/03/2013
Joris- On vient de fouler du pied l'ex-terre britanique du Belize. Ici on a changé de langue et il est difficile de conserver l'accent français en parlant anglais avec des gens qui roulent si délicieusement leurs "r". L'ambiance caribéenne, tranquille et souple, reste plus que jamais présente et le Reggae tisse toujours sa toile en fond sonore. Rastafaraï!
03/03/2013
Joris- Dernière étape de notre première session guatemaltèque: Puerto barrios d'où sortent les bateaux pour Punta Gorda à la pointe sud du Belize. On est en plein coeur des Caraïbes, Rastas et Reggea sont de rigueur. Lenteur, décontraction et mendicité également. Yeah man! Respect!
02/03/2013
Joris- Hier, avec Maria, on voulait mesurer un truc, mais on n'a pas de mètre. Du coup on s'est mit à chercher un mètre sur Internet... Mais y'en a pas.
L'idée du jour: créer un site internet avec un mètre et plein de bandeaux publicitaires pour gagner plein de thune... Cadeau.
01/03/2013
Joris- Poème circonstanciel:
Pandoucu, pandoucu, pandoucu... dans le bus c'est le bruit de mon cul,
Vladafloutch, vladafloutch, vladafloutch, dans l'bateau c'est le bruit de mon dos
... Pardon, je suis un peu crevé... A demain.
26/02/2013
Joris- Le saviez vous?
Tous les coqs commencent à chanter vers 11h00 du soir pour communiquer leurs positionnements à leurs congénères- réflexe territorialiste ou d'autodéfense, allez savoir ce qu'il leur passe par la tête. Simplement ça en fout un coup au mythe du chant du coq visant à nous réveiller: en fait, si on se réveille, c'est juste parcequ'il nous a braillé toute la nuit dans les esgourdes et qu'on est saoulé de l'entendre, d'où la recette du coq au vin.
Simple déduction, ça parait logique...
25/02/1013
Joris- En fait hier j'avais compté que deux volcans autour du lac... Je voulais pas le dire pour pas emmerder les Mayas qui sont déjà assez pauvres comme ça et qu'en ont quand même bien pris dans la gueule au cours de l'hitsoire... Mais en fait, contrairement à leur fin de calendrier, ils avaient raison, y'en a bien 4. En fait il y a deux volcans planqués derrière un autre... On s'en rend pas compte depuis le village où on est: impression d'optique qu'ils disent- en plus de la lumière bleue aveuglante et de la brume volcanique qui empêchent encore plus de voir.
En fait c'est le hasard si on s'en est rendu compte, on a fait le tour du lac en bateau, de village en village, de stand artisanal en foire touristique, et c'est là qu'on a bien vu les 2 volcans timides montrer le bout de leur nez.
Alors là, oui, c'est beau. Y'a toujours cette brume et cette lumière qu'empêche de voir, mais avec ça, c'est quand même beau... Merci les volcans.
24/02/2013
Joris- On a entamé notre deuxième jour au bord du lac d'Atitlan: l'un des plus beau du monde selon les dires. Si le Guatemala est un pays haut en couleur, la prédominance du bleu est ici évidente. Le lac se mêle au ciel et s'unissent pour effacer l'horizon. Les images majestueuses des 4 volcans qui encadrent le lac se reflètent dans l'azur de l'eau... On vient de passer une nuit dans un hotel peu banal... Il' s'agit en fait d'avantage d'un boxing qui met des chambres à disposition... C'était pas cher et on a bien dormit mais l'état des toilettes et le manque de connection nous ont incités à déménager ce matin.
22/02/2013
Joris- Pour toucher le ciel du doigt, je vous recommande l'écoute au casque de 'Standing in the shadow of love' de Barry White. A la minute 3.44, fermer les yeux... vous me remercierez ensuite.
21/02/2013
Joris- Mode d'emploi pour transformer un cul en hamburger:
On va dormir un peu avant de donner plus de nouvelles. En tous cas on est bien arrivés et la ville est fidèle à sa réputation: coloniale, mignonne et tranquille.
19/02/2013
Joris- Pas perdu de temps. On a vécu un deuxième passage à Leon empreint de culture Nica.
Je pense que ça mettra un point final a notre passage dans ce pays qui vaut véritablement le détour. Demain, passeports, après demain, Guatemala... Yipikai!
15/02/2013
Joris- On est revenu des montagnes. On a retrouver l'épaisse chaleur de Leon d'ou on va accomplir les dernières formalités avant de filer au Guatemala. Vu qu'on est un peu concons, on avait zappé que les ambassades étaient fermées le week end et du coup on est revenu un peu tot... On a pas laissé leur chances aux montagnes. Pas une promenade en tous cas... On a rencontré pas mal de monde par contre... C'était cool.
12/02/2013
Joris- Les passeports nouveaux sont arrivés! Du coup on va zapper la cote caribéenne et on va repiquer sur Managua. On devrait être au Guatemala assez rapidement maintenant.
10/02/2013
Joris- Bon anniv' Mamounette!
08/02/2013
Joris- Nous sommes sur le depart. Il nous en coute un peu de decoller du camp ou nous allons laisser des personalites et un ryhtme de vie auquel nous avons diablement prit gout: baignades, foot avec les gamins, siestes dans les hamacs, poisson frit et composte. Nous amorcons notre traversee du pays vers les cotes des Caraibes. Premiere etape: Chinandega via le bus decrit durant les jours precedents avec force fautes d'orthographes que je viens de m'efforcer de corriger. Demain nous atteindront Matagalpa, region centrale et montagneuse du Nicaragua ou nous ne savons pas combien de temps nous resterons. Big up au Rancho Esperanza de Jiquilillo et a la famille Lupita en attendant de vous poster quelques photos.
07/02/2013
Joris- Un bus en Amérique Latine ! (Suite et fin)
(Une histoire paranormale entre Chinandega et Jiquilillo)
Qui s’y frotte s’y pique. Je ne suis pas peu fier de mon stratagème. Peggy vient de se piquer à la pointe de mon aiguille sans même réaliser la provenance de sa douleur que je me suis empressé de
dissimuler. Cela restera pour elle un motif de questionnement éternel tant elle est convaincue qu’une telle mesquinerie ne peut être l’œuvre d’un « chélé » comme moi. 100 km/h.
L’autobus de Gordo vole à travers la prairie sèche plantée d’arbrisseaux sombres et tordus par la chaleur. Au loin se dessinent 3 volcans majestueux dont le San Cristobal qui crache encore les
cendres consécutives à son éruption d’il y a un mois. Mes nageoires me grattent et mes écailles se ternissent.
Un peu plus en amont du bus retentit la complainte stridente d’un poulet qui a visiblement été négligé le temps d’un instant par son propriétaire. Je postule qu’il a été piétiné. Son propriétaire
aurait du le mettre dans le frigo, ça nous aurait fait gagner de la place. D’ailleurs je me demande si quelqu’un s’y est réfugié, mais j’ai beau zieuter de toutes mes forces, la forêt de têtes,
de casquettes et de chapeaux m’empêche de le discerner. Si j’étais resté au fonds du bus, je pense que j’aurais essayé de m’y cacher. Au lieu de ça je suis au milieu du bus et je n’ai pour unique
refuge que ce compartiment à bagage, à coté d’un carton de casquettes.
Mes nageoires me grattent et mes écailles se ternissent. Mes voisines sont mortes mais je suis en vie, sinon je ne serais pas si bien dans mon jus et je ne me sentirais pas si serrée… Je suis en
vie, pourquoi m’a-t-on empilée alors? Vous vous êtes trompés! Je suis encore vivante ! Je n’ai rien à faire ici, je suis juste un touriste qui ne fait que passer. Pour l’instant je suis une
sardine mais ça n’est pas toujours le cas! Je porte la barbe et je ne sais pas ce qu’il se passera quand je rentrerai chez moi ! J’ai un sac à dos lourd et précieux, personne ne doit savoir
ce qu’il y a dedans, mais il m’empêche de marcher et je dois ramper comme une sardine. Je n’aime pas avoir la tête coincée, je préfère le bleu et les laitages, surtout en spirale cristalline en
forme de sardine. Mon jus de sardine est poussiéreux, il me gratte la gorge et je tousse. Ma tête s’est encore cognée contre le carton de casquettes qui ne m’a bizarrement pas dévoré. Je réalise
que nous avons viré sur la route de terre, ultime étape de notre trajet.
La route est chaotique et la forêt de têtes qui est à présent moins dense dodeline de gauche et de droite. Tous en phase, au rythme des cailloux et des caillasses. Nous passons l’élevage de
tortues et la crevetterie, beaucoup y descendent. Je perds mon nounours et mon sourd entendant. Clark est à présent assis et Peggy est sur ses genoux. 10 minutes plus tard, je suis le seul debout
dans l’allee centrale de l’autobus. J’ai laissé la place à tout le monde, parcequ’après tout je ne suis plus si mal. Et il serait stupide de s’assoir pour 10 minutes de trajet. Cependant,
nous arrivons au village de Jiquilillo. Je n’irai pas jusqu’au camp dans ce bus, je descends, le soleil me brule les yeux. Je finirai à pieds en longeant la plage et en saluant les pêcheurs. Je
rejoins Maria.
06/02/2013
Joris- Un bus en Amérique Latine ! (Suite)
(Une histoire paranormale entre Chinandega et Jiquilillo)
L’arrêt à El Viejo est bondé. Personne ne descend du bus et dans un ultime effort, nous nous compressons tous les uns contre les autres. Les sièges dédiés a deux enfants américains sont à présent
occupés par minimum trois adultes. Le moustachu et Clark Kent sont encastrés sous mes aisselles. Un nouvel escadron de vendeuses s’engouffre dans le bus, se faufilant par je ne sais quel miracle,
maintenant leurs vivres sur leurs têtes et braillant à tue-tête des slogans que je ne comprends plus. J’achète une poche d’eau fraiche et me l’applique sur la nuque et le front. Même en fermant
les yeux, cela ne me procure aucune sensation de bien être. J’achète également une aiguille pour recoudre mon bermuda si jamais j’arrive à bon port. J’engouffre ma tête entre mes bras croisés
dans un compartiment de bagages et me résous à ne plus bouger jusqu’à la fin du voyage… Je dois trouver le sommeil sinon je ne survivrai pas à l’heure ¼ de voyage restante… Le dos me pique et la
peau me gratte.
Une vieillarde en bon point se fraie un passage dans mon dos, elle m’écrase le sternum contre la tête d’une jeune maman assise. Un nouveau quinquagénaire a rejoint son groupe. Il a un défaut
flagrant d’élocution… Il n’est pas sourd mais cause comme tel. Son compère à moustaches trouble ma tentative de sommeil en extirpant un carton du compartiment ou je trouvais refuge. Il sort de sa
boite un lot de 100 casquettes de baseball, sport national, qu’il vient de faire faire et qu’il compte bien commencer à vendre à ses amis. Le sourd entendant et le nounours s’enquièrent
timidement du prix et déclinent l’offre en souriant. Je les singe. Ils repartent sur une nouvelle discussion de village. Le bus repart également. Mon dos se plisse, la peau me pique et mes jambes
se lient.
Negro se franchit un chemin à travers la désormais inextricable jungle de passagers pour encaisser les 24 cordobas (1 USD) par tête qu’il faut payer en surcroit de léguer son corps à la compagnie
d’autobus. Le bus a 30 minutes de retard que Gordo tente de rattraper sur la départementale. La force centrifuge me plaque tantôt contre la jeune maman, tantôt contre Clark Kent et son amie
Peggy, tantôt contre Nounours qui, à en croire son regard terne, tente comme moi de s’absenter mentalement pour échapper aux affres du trajet et à la voix à présent insupportable du sourd. 80
km/h, Clark chatouille son amie Peggy, ses coudes s’encastrent dans mes entrailles, je commençais juste à somnoler, mon dos est raide, ma peau se fragmente, mes jambes se raidissent et mes
entrailles lèvent le camp. Je dois dormir.
Mon dos est raide, ma peau se fragmente, mes jambes se raidissent et mes entrailles lèvent le camp, je suis une sardine. Je baigne dans mon jus et je crois que mes voisines aussi. Elles sont si
proches de moi, si semblables que je les aimerais si je n’étais pas cané. Mais je suis cané, je forme une masse informe avec mes voisines, encastrées, amollies, imprégnées. Nous sommes si
appétissantes que je reçois un coup de tête dans le ventre. La jeune maman veut sortir avec ses trois marmots, j’ai du dormir 15 minutes, ça n’est pas assez mais une place se libère.
Nounours en profite pour fuir la conversation stérile et inaudible du sourd et se jette sur le trône tant convoité… Il est plus vieux que moi, respect. Le moustachu lui en veut visiblement de lui
avoir refilé le sourd qui continue de jeter des phrases incompréhensibles toutes les 15 secondes. Clark et Peggy continuent de chahuter et je pointe l’aiguille tout juste acquise vers eux en
guise de rempart contre un possible nouveau coup de coude.
(A suivre)
05/02/2013
Joris- Un bus en Amérique Latine ! (suite)
(Une histoire paranormale entre Chinandega et Jiquilillo)
Je suis à présent acculé dans le coin du fonds du bus, je ne peux plus gonfler le ventre tant la pression est forte et je n’en peux plus de pencher la tête en avant. Le bus n’a pas encore démarré
et je souhaite de tout mon cœur que les vendeuses braillardes lèvent le camp afin que se crée un peu d’espace. 2 minutes plus tard, je suis exaucé : Negro éjecte trois vendeuses du fonds du
bus. S’il n’y avait pas 5 personnes entre lui et moi, je l’embrasserais… S’il n’était pas en train de charger un frigo, je lui serrerais la main… Je vais le tuer !
C’est à 14h40, au démarrage du bus et à la sortie des vendeuses que je me rends compte que le fonds de l’appareil où je me trouve est nettement plus occupé que l’allée centrale. Je me
contorsionne et me faufile. Je prends bien garde de ne pas écraser les pieds d’un de ces gars bodybuildés et tatoués avec qui je ne souhaite pas avoir d’embrouille et me retrouve au centre du
bus, dans un espace acceptable qui me donne espoir. Le voyage pourrait y être possible.
Je respire et jette un coup d’œil alentours afin de me familiariser avec mes compagnons de voyage. Derrière moi, deux étudiants : un jeune boutonneux avec las cheveux plaqués au gel dans le
style Clark Kent (Superman sans l’accroche cœur) et son amie, petite, grassouillette avec les yeux écartés d’un vert profond et un nez de cochon. Devant moi, une paire de quinquagénaires. L’un
s’exprimant dans un castillan purement local mais aux traits gringos : barbe de 3 jours, yeux bleus, cheveux poivres et sels et poils aux bras. Il sourit d’un visage jovial et nounours à son
compère à casquette et moustache à l’aspect local fort prononcé. Les chanceux qui sont assis autour de nous ne nous présentent que le sommet de leurs cranes, ils sont plus âgés ou accompagnés
d’enfants en bas âge. Le devoir sociétal est accompli, les sièges sont revenus aux plus nécessiteux, je n’y suis pour rien mais j’en suis fier.
Le bus branlant et bondé se met enfin à avancer et je suis plutôt content de ma position. Je suis au centre, là où le plafond est le plus haut : je tiens debout sans force sur mon cou et je
peux prendre appui sur les rambardes des compartiments à bagages situés au dessus des têtes. Nous passons devant l’église et le parc central, tournons à droite vers un quartier résidentiel de
maisonnettes ocres, jaunes et blanches arborant fils de fer barbelés et antennes satellites puis continuons notre marche sinueuse à travers les rues de Chinandega. Chaque virage s’agrémente d’un
puissant coup de klaxon pour faire connaitre notre passage. Le bus continue de s’arrêter chaque fois qu’un passant le sollicite. On continue de charger de la chair humaine. On est à présent plus
de 200 personnes dans un bus de 47 places assises.
Gordo, le chauffeur, crie et incite les gens du couloir à se rapprocher les uns des autres afin que les nouveaux arrivants puissent monter à bord. Negro, en maitre de cérémonie interpelle chacun
d’entre nous, nous incitant à nous faufiler dans tel ou tel trou de souris que lui seul décèle. Il me revient de me positionner entre le nounours et le moustachu alors qu’il a envoyé un vieillard
se coller à mon échine. Je ne suis pas d’accord et lui fait savoir sympathiquement. Nounours et Clark Kent ne sont pas d’accord non plus. Ils font preuve de moins de tact que moi et Negro est
vexé. Il nous envoie quand même une pauvre maman avec ses 3 enfants. Je me retrouve naturellement exactement là où j’avais spontanément refusé de me rendre. Il est 15h00, nous sommes partis
depuis 10 minutes, et nous n’avons toujours pas stoppé à el Viejo où une foule attend le bus. Le dos me gratte…
(A suivre)
04/02/2013
Joris- Un bus en Amérique Latine !
(Une histoire paranormale entre Chinandega et Jiquilillo)
Maria est restée au camp de Jiquilillo et je suis monté a la grande ville pour y expédier quelques formalités : courses, retrait et coups de fils. La journée, une fois de plus est
extrêmement chaude et j’ai occupé les trois heures d’attente de mon bus à siroter des jus de fruits dans les paillottes de la place principale de Chinandega.
Plus qu’une demi-heure avant le départ. J’ai pris ce bus 3 fois cette semaine et je connais parfaitement la topologie du trajet :
- 1/4 d’heure urbaine de Chinandega jusqu'à El viejo,
- 3/4 heure de route départementale, droite et goudronnée jusqu'à l’embranchement de los Zorros
- 1/2 heure de route de terre, chaotique et poussiéreuse jusqu’au camp de Jiquilillo.
Aucun doute sur l’horaire. A mon arrivée, un gars m’a épinglé pour me vendre des stylos, les pastèques de sa maman et les cotes de porc de sa sœur. Ayant décliné ses offres en espagnol, il
m’avait tenu la jambe, me déclamant les horaires du bus dans un anglais approximatif : 14h30, départ de Chinandega. Il est 14h00 et je suis paré. A 50m du point de départ officiel, le bus
jaune hérité de l’éducation nationale US est là, garé. En bon européen, je resterai à l’attendre ici, et ce, bien conscient que les non européens n’auront pas nécessairement la même discipline.
En effet, 14h15, le bus s’approche et il est bondé.
Je connais le chauffeur « Gordo » et l’encaisseur « Negro », ils assurent cette ligne à cette heure-ci. Les rares sièges libres son réservés : « il y a
quelqu’un ici ? »- « Non, mais elle va arriver »… Notez la précision de la réponse. Cette même impression de flottement se lit sur le visage de mon interlocuteur : je
suis grand et large et les bus scolaires sont destinés à des enfants. Je comprends qu’on ne me souhaite pas comme voisin. Soit, je me posterai en fonds de bus dans l’espace réservé au gens
debout. Je passerai 1 heure ½ avec la tête courbée pour éviter le plafond du bus, mais j’ai connu bien pire, je vis à Paris après tout. Avec un peu de chance, le bus étant plein, il devrait
partir plus tôt.
Erreur, un bus en Amérique latine n’est jamais plein. Il ne part jamais en avance et mes oreilles sont mises à mal par le bataillon de vendeuses qui circulent entre les gens debout dans le
passage central de l’appareil. Elles courtisent le client avec les voix les plus stridentes possibles : « Y’a du poulet », « Qui veut mes oranges sucrées ». Elles
s’inventent des slogans et phrases d’accroches : « Si mon plat de porc est froid, je vous en vends un deuxième au même prix », « qui n’a pas mangé sa tarte au lait
aujourd’hui ? C’est indispensable pour la concentration ». Dans le même temps, les usagers continuent de s’engouffrer dans l’engin qui reste jaune a l’extérieur mais qui a
considérablement noircit a l’intérieur.
(A suivre)
01/02/2013
Joris- Deux jours plus tard et on est encore la! On a prit le taureau par les cornes et on est comme chez nous, connus comme le loup blanc et traites comme des coqs en pate. On a explore toutes les plages et villages environnants, et, en connaissance de cause, je suis en mesure d'affirmer qu'on a decouvert un veritable petit paradis dont il sera difficile de s'extirper la semaine prochaine...
Les rouleaux de l'ocean se dessinent parfaitement et offrent autant de jeux aux gamins des villages et aux touristes oisifs: affronte la vague ou glisse dessus: voila basiquemet le choix offert.
Les couchers et leves de soleil sont chaque jours plus colores et les photos les saisissant sont justes honteuses de beaute.
Les locaux sont toujours aussi faineants mais on a finallemet decouvert a quoi ils passaient leur temps: un couple compte en moyenne 8 enfants... mais ca s'ameliore grace aux politiques familliales locales: dans le bus, j'ai tchatche avec un vieux qui avait 53 freres et soeurs de 28 meres differentes.
Love
29/01/2013
Joris- Ayaha!!! On a nique les hippies!!! On prend toutes les regles de la vie en communaute et on les viole allegrement:
On est des oufs, des rebelles de ouf !!!
En fait c'est aussi parcequ'on a quand meme besoin d'un peu d'aventure: sans ca, ca serait bouffe, plage, hamac toute la journee, un peu comme yogi, le chien du camps. C'est bien simple, on
croyait qu'il etait mort depuis notre arrivee, on l'a vu sur ces quatre pattes pour la premiere fois il y a 1/2 heure! Et ben, vous prenez ce chien, vous lui soustrayez 2 pattes et vous avez le
staff du camps.
Vous prenez le staff, vous lui quitter le bronzage style surfer et vous nous avez Maria et moi d'ici 2 jours si on ne reagit pas tres vite!
Demain, on file a la grande ville pour retirer du cash... Des oufs je vous dis!
28/01/2013
Joris- On est dans un camps ecolo limite hippie sur la cote pacifique au nord du Nicaragua. Ca implique:
En conclusion, y'a pas de conclusion. Seulement je me demamde combien de temps on pourra tenir :)...
Peace
23/01/2013
Joris- J'arrive toujours pas à me lever sur une planche de surf. Il faut que je revois Point Break.
19/01/2013
Joris- Les dossiers de renouvellement de passeports sont prêts, les rendez vous sont pris, on sera libérés de tout ça la semaine prochaine. On prépare à présent notre visite intensive du Nicaragua... Ca a l'air pas mal du tout: volcans et plages sur fond d'orgueil national et de semaine sainte.
17/01/2013
Joris- Changement de décors, mêmes préoccupations. On est a présent à Leon, de l'autre coté de la capitale d'où nous continuons à faire nos manigances administratives. La source des solutions s'assèche peu à peu et il semble de plus en plus probable que nous restions bloqués au Nicaragua durant 1 mois le temps de renouveler nos passeports... Ca pourrait être pire si on s'aventurait à tenter de quitter le pays sans garanties... Le temps perdu ainsi sera ratrapper aux dépends de l'Honduras et du Salvador: Fuck la Maras !! ...Ils auront pas notre scalp :)
16/01/2013
Joris- Etrange cette similitude de ressentiments nourris à l'encontre des moustiques et des démarches administratives: impuissance et aliénation, haine et fatalisme. On est toujours en brisbille avec le passeport de Maria et il est probable qu'on soit contraint de modifier l'ordre de nos projet en allant directement au Mexique pui en redescendant plus tard sur le Belize et le Guatemala... Ca serait un moindre mal, mais on est toujours en cours de confirmation, faute de quoi, nous serions bloqués 1 mois 1/2 au Nicaragua...
13/01/2013
Joris- Toujours calés à Grenade où on coule un petit week end bien tranquille. Aujourd'hui en se promenant vers les plages du bord du lac Nicaragua, on a assisté à un truc nouveau: En moins de 10 minutes, l'air s'est converti en moustiques! Je veux dire qu'il n'y avait plus d'air, que des moustiques... ça rentrait dans la bouche, les yeux, le nez... bref horrible... Et attention! Pas à un endroit bien ciblé! Partout sur les berges... Notre technique de secours: s'éloigner du lac en apné et en toussant... Après s'être informé auprès des locaux habiyués au phénomène, apparement c'était la bonne méthode. On devient bons :)
10/01/2013
Joris- 3 réflexions en vrac:
08/01/2013
Joris- Mazette, quelle chaleur! Aucun mur colonial pour nous en protéger, et dieu sait si il y en a ici! A raison de 4 par maison, ca doit faire.... J'en sais rien, mais c'est joli :)
05/01/2013
Joris- Je ne trouve pas de qualificatif juste pour l'anecdote qui nous est arrivée hier: au bout d'un ponton, à la recherche de clichets du volcan nord de l'île, nous avons rencontré une bande de gavroches bien sympathiques avec qui nous avons entamé une brève conversation, jusqu'à ce que je reçus un projectile dans l'épaule puis dans la joue. Eberlué de découvrir qu'il s'agissait de chauve-souris mortes et détrempées, nous avons compris qu'elles étaient tirées depuis sous le ponton par la "bande du dessous" qui n'avait pas noté notre présence et qui lançait une offensive pour récupérer ses droits sur le ponton. Ecoeurant et original? Infantil et barbare? Postez vous même vos adjectifs :)
Sinon, on est toujours à la cool sur l'île. On mange du poisson, on marche beaucoup au milieu des singes Congo et des Hurraca, oiseau locaux à la longue queue bleue et blanche et à la crête jaune en accroche coeur.
On rejoint le continent demain pour Grenade, ville mythique du Nicaragua où on restera le temps d'accomplir quelques formalités adminitratives- Comprenez "peut être longtemps" :)
03/01/2013
Joris- Bonne année à tous. On a débarqué hier sur l'ile d'Ometepe composée de deux volcans dominant majestueusement le lac/ mer du Nicaragua. Paradis sauvage offrant des paysages à couper le souffle, l'ile sera un sanctuaire de repos afin de récupérer des festivités de la nouvelle année. Les accès à Internet sont trés limités, je ne posterai aucune photo et que très peu de nouvelles avant que l'on s'en aille à Granada d'ici une semaine.
30/12/2012
Joris- De lit en lit, on a finalement trouvé une chambre d'hôte austère mais propre et confortable où on restera pour les fêtes. Mais trève de formalités et laissez moi donc vous raconter ma dernière aventure (inchallah) de 2012: En Colombie durant le trek de la Ciudad Perdida, j'avais stupidement et allègrement retourné l'ongle de mon gros orteil gauche (un putain de banc sur le campement qui n'avait rien à foutre ici!). Voila, un mois durant, je ne sentais aucune douleur et j'attendais qu'il tombe tranquillement quand d'un coup d'un seul, voila qu'aujourd'hui, à l'heure du déjeuner, je retrouvai un autre banc idiot (son frère ou son cousin j'imagine) qui cette fois me laissa l'ongle à la parfaite verticale. Ni une ni deux, et avant d'être enroller comme équerre ou fil à plomb dans une entreprise de BTP, je décidai d'aller "consulter" au centro de salud du village. Je fus acceuilli fort froidement par une infirmière dégingandée qui finissait sa soupe et qui me confirma, essuyant ses lèvres du revers de sa manche de blouse, qu'il fallait procéder à une ablation du dit ongle. Après m'être assuré qu'elle était la personne apropriée: "Vous savez faire ça?"- "Bah oui, slurp!" elle me fit passer dans un cagibi à l'odeur trouble et me fit installer sur un matelas à ressorts protégé par des sacs poubelle et une tenture de peintre. Je la vis s'emparer d'une pince et revêtir des gants de chirurgien (pour ne pas se salir les mains j'imagine). Et paf! Aucune douleur, même pas le temps de me rendre compte qu'elle me l'avait déja arraché et je continuais d'appréhender... Résultat, tout va bien, je suis en pleine forme et de surprise je fis une donation pour le centre (en plus de mon ongle qui j'espère sera mit sous verre).
28/12/2012
Joris- A priori très positif du Nicaragua. On a passé la frontière en moins de 2 hier, on nous a souhaité la bienvenue moyennant 12 dollars, mais c'est légal! On a même un reçu :) Ensuite on s'est fait porté sur la côte pacifique à San Juan del Sur en longeant le Lac Nicaragua sur plus de 30 km. La vision des 2 volcans des îles Omotepe qui dominent le lac (on s'y rendra début Janvier) est juste majestueuse et impressionante.
Dans le même temps, le disque de chants religieux de notre taxi entonnait "Tu es le plus majesteux Seigneur". C'est alors que transporté par la puissance des paroles notre chauffeur brandissant le poing en l'air et montant le son se mit à reprendre en coeur "Tu as sauvé ma vie Jésus" découvrant les deux magnifiques dents en or illuminant le devant de sa bouche.
C'est ces mêmes dents en or que l'on revit à plusieurs reprises par la suite en cherchant un Hotel pour les 30 et 31/12. Il semble que ça soit la meilleure moyen de réparer une dentition par ici. Finalement on a trouvé aucun hotel- tout est full- et grâce a une serveuse rencontrée dans un restaurant, On a déniché une chambre pour dormir chez l'habitant... On devrait donc être au premier plan pour les célébrations de fin d'année. Peut être même qu'on "brulera le petit vieux", tradition locale consistant à bruler un mannequin à l'effigie d'un vieillard symbolisant l'année écoulée.
Bref ça va être pittoresque. Il n'y aura certainement pas Internet.
26/12/2012
Joris- En fait j'avais pas raconté qu'à notre entrée au Costa Rica, on était tombé sur lr gardien du tampon le plus idiot du pays et qu'il nous avait fait une crise de pouvoir en nous octroyant seulement 10 jours pour traverser son pays... Rien de normal, juste un con: "maintenant que je l'ai écris, je peux plus le changer!". Bon bref, voila alors, on arrive au terme des dix jours et on passe au Nicaragua demain. Direction la côte Pacifique à San Juan del Sur où on passera le réveillon.
24/12/2012
Joris- On a trouvé un petit coin de paradis pour vous souhaiter:
JOYEUX NOEL A TOUS
23/12/2012
Joris- Juste débarqués dans le parc naturel du Rincon de la Vieja (le Coin de la vieille... faudra que je m'informe...) On est en train de profiter d'un coucher de soleil incroyable... Le ciel est rose et orange selon moi... Je vais demander à Maria quelles couleurs elle voit... C'est parfois différent. Au programme de demain... J'en sais encore rien mais il y a des cascades, des cratères, des Geisers des sources d'eau chaude et des cheminées de fumée. Pour les arpenter, on a le choix entre cheval, vélo ou nos pieds... De toutes façons, on devrait pas s'ennuyer.
22/12/2012
Joris- Quel plaisir de ne pas etre déçu et de trouver à San Jose exactement ce qu'on nous avait prédit: rien, niente, nada! Visiblement la destination est très décriée par les libidineux quincagénaires anglophones qui approuvent totalement les lois costa ricaines relatives à la prostitution. On file demain au milieu des volcans pour passer Noel dans les sources d'eau chaude.
21/12/2012
Joris- Un centre de réhabilitation animal au Costa Rica: les habitants du coin renversent des singes, des jaguars et des faucons sur la route ou trouvent des serpents dans leurs salons, ils les déposent ici afin de les faire soigner et de les réintégrer dans leur milieu naturel, bref, plus ou moins ce qu'on ferait avec nos musaraignes...Trop mignons les paresseux dépressifs et les hiboux qui ont perdu l'amour de leur vie... Maria était à deux doigts d'adopter un bébé singe hurleur à la patte bandée... Mais il logeait pas dans son sac à main... Domage...
On est à présent en route vers San Jose, capital fort peu populaire du Costa Rica... Apparemment, rien à attendre de la ville... On sera juste de passage pour préparer nos fêtes de Noel plus au nord dans la zone volcanique du Rincon de la Vieja.
18/12/2012
Joris- Même pas emmerdés par les moustiques! Paradis terrestres et plages de carte postale... Vous pouvez utiliser les photos pour rendre vos amis jaloux.
17/12/2012
Joris- Wouf! On voyage plus vite qu'internet! J'ai à peine eu le temps de donner mes premières impressions de Bocas del Toro à Panama qu'on est déja arrivés au Costa Rica... J'ai pas été suffisament assidu semble t il... Notez qu'on ne l'a été pour rien... 4 jours à Bocas, les plus belles plages du monde à portée de main et on s'est même pas baigné une seule fois... La faute à la fatigue (plutot au repos en l'occurence), aux mini-tempêtes tropicales qui nous ont bloqués 2 jours, et à la flemme... Rendez vous compte: la flemme d'aller à la plage... Faut dire que là bas, tout déplacement se fait en bateau taxi... alors voila, y'a des risques de glissades en montant et en descendant.... comprenez nous enfin... Bref, on débarque au Costa Rica la fleur au fusil, bien reposés et tout. Et il se trouve qu'ici aussi se trouvent les plus belles plages du monde... Cette fois il y aura de la photo... Garantie!!! Bon je vais faire la sieste :)
13/12/2012
Joris- Le soleil vient de se lever sur les îles enchanteresses de Bocas del Toro.... Paillottes sur pilotis, langouste au petit dej et palmiers par milliers... Telles sont les premières impressions, avant même d'avoir emménagé.
11/12/2012
Joris- On est toujours à Panama City, un peu forcés depuis hier puisque j'attends le renouvellement programmé de ma carte bleue. DHL a 2 jours de retard, c'est autant de temps d'attente sans pouvoir bouger de l'hotel. Du coup on en profite pour préparer la suite du voyage. On rencontre de nombreux voyageurs qui viennent du Costa Rica et tous concordent sur le fait qu'un passage rapide est préférable dans la mesure où le Nicaragua offre les mêmes plaisirs pour trois fois moins cher. Sinon, le gigantisme de la ville, tant le quartier financier que le port ou le canal est impressionant.
06/12/2012
Joris-Aujourd'hui, notre petit ange de nièce fête son premier anniversaire... Maria et moi même lui souhaitons tant de bonheur ainsi quà ses parents que je ne saurais ni l'écrire, ni le dire... Gros pincement au coeur de n'être pas là avec eux dans tous ces moments si importants et touchant. Bon anniversaire Livia.
Notre premier jour a Panama s'achève. On s'est fait accueillir à l'auberge par une tribu d'espagnoles qui travaillent sur un chantier local. Il ont passé la nuit à nous brieffer sur la ville, le pays et le Costa Rica. On a toujours pas découvert la ville puisqu'on a passé la journée a expédier des affaires courantes du genre administratives... Très intéressant... Notre seule approche de la ville s'est faite via le supermarché qui jouxte l'hotel... A première vue, c'est plus américain que les USA... Je vais me faire un Bagel/ Philly cheese d'anniversaire et je vous en dis plus.
05/12/2012
Joris- Dernier commentaire colombien depuis l'aéroport de Cartagena de las indias. En passant le poste d'immigration on s'est rendu compte qu'on était là depuis 3 mois moins 8 jours pour trois mois autorisés... Mazette, il s'en est fallu de peu :) Que du bonheur en Colombie, les multiples paysages paradisiaques et climats qu'offrent le territoire, les habitants exhubérants et facétieux, tout ça va nous manquer. La devise touristique de la Colombie: "Le seul risque est que vous vouliez rester"... Ma foie, voila qui est bien trouvé et fort proche de notre réalité. Jusqu'à l'inspecteur de l'immigration qui a validé ma sortie du pays en se foutant de la gueule de ma photo de passeport m'a donné envie de faire partie de ce tout.
04/12/2012
Joris- Demain on prendra congé de la Colombie par voie des airs vers Panama City. On aura fini en beauté par une des plus belles plages du monde- Playa Blanca: Palétuviers, cocotiers, sable blanc, eau turquoise... C'est bien simple, toutes les photos de plages paradisiaques sont prises ici... Mais voila, à ce tableau enchanteur viennent se greffer 167 paillottes, 10 fois plus de chaises longues et 100 fois plus de vendeurs à la sauvette et touristes... Bref, le paradis a vite été converti en playa negra de monde... Faut bien vivre.
01/12/2012
Joris- Oh mon dieu! On est déja en décembre! Bon... passons... Cartagena de la Indias ne ressemble pas à l'image que j'avais de l'Inde... On dirait plutot un village colonial de playmobils... rapport aux couleurs des maisons... Où qu'on tourne la tête, il n'y a d'autre choix que de s'exthasier:"comme c'est choux!"... Et tout a coup, on passe les murailles du centre et ça continue..."Trognon"... Puis ensuite, des grattes ciels et enfin à quelques 4 ou 5 km du centre commence la ville typique colombienne, faite de bric et de broc, celle là même ou se déroule la vie normale... On n'a pas encore découvert le port... Il fait trop chaud pour avoir une activité débordante. Conclusion: c'est chaud et mignon comme un chaton (vous pouvez me citer dans l'avenir).
30/11/2012
Joris- On vient de débarquer à Cartagena de nuit. On a pas encore vu grand chose.
29/11/2012
Joris- Tout commence à l'arrière d'une camionette malmenée par les reliefs sauvages d'un chemin de montagne non entretenu. 14 concurrents se jaugeant du regard. Chacun cherchant à déterminer quelle serait sa place au panneau des arrivées quotidiennes du calvaire dans lequel il s'est aventuré avec apréhension. Pour ma part, il ne me faut pas plus de 10 seconde pour comprendre que j'arriverai dernier: Je fais pâle figure avec ma bedaine au milieu de ces allemands et australiens sur-entrainés. Lorsque tout commence, le plaisir de marcher est vite remplacé par une sensation d'intense questionnement: "comment ai je pu payer pour endurer cela?": des côtes de 2 heures, les pieds dans la merde jusqu'aux mollets, la pluie systématique à 15h, des descentes en toboggan de boue et les moustiques qui obstruent la visibilité... C'est le menu implacable et récurrent des 5 jours de festivités.
De retour à la civilisation, je peux juste bouger mes doigts pour écrire: mon corps est une courbature, des épaules aux chevilles, je sens chaque micromètre de mon anatomie ravagée par les piqures de moustiques et les nuits en hamacs. On le savait!
Toutefois, nous n'avons pas l'once d'un regret. Nous nous sommes surpassés et à présent il convient d'en payer les frais avec une journée d'alitement en guise d'étirement.
23/11/2012
Joris- Départ demain pour le trek de la Cité Perdue. Apparemment on va en chier des ronds de chapeau: ça monte, ça descend, c'est humide et long... On rentre le 30/11, j'imagine qu'on sera bien mort...
20/11/2012
Joris- Notre passage dans la région désertique de la Guajira me permet d'édicter trois règles inhérentes à tout paradis:
1- Il est difficile de se rendre au paradis: Trois changements pour effectuer 300 km: un bus avec air conditionné à fond, je me suis retrouvé avec des glaçons à la place des tétons- une voiture avec 3 autres personnes dont une prostituée qui se rendait à un rendez vous incertain au km 53 perdu au milieu du désert... elle s'est finallement retrouvé avec son amant d'un jour- un camion avec caisses de bière, de poissons, indiens, poulets et conducteur fou qui se faisait fort de s'arrêter dans chaque cabane qui jalonnait le chemin au milieu du désert. A noter: chaque conducteur se signe 5 fois avant d'entreprendre son voyage.
2- Aucun paradis n'est parfait: pas d'eau courante: tout à l'eau salée. Pas de lit acceptable, nuits dans les chinchorros (hamacs avec moustiquaires intégrées). Pas d'internet, bien sur. Et surtout: les moustiques!!! 3 sortes différentes!! Les gros qui piquent mous, les petits qui piquent dur et les moyens qui piquent normal!!!!
3- Un paradis ne s'avère que quand on en part: c'est au moment de partir que les habitants du hameau nous ont le plus ouvert leur coeur, à 5 heures du matin, ils étaient là pour nous saluer. Le levé du soleil fut un des plus beau que nous ayions apprécié depuis le début du voyage. 15 signes de croix plus tard, nous débarquions à Santa Marta où nous allons nous reposer 1 ou 2 jours avant de filer à la cité perdue.
15/11/2012
Joris- Décolage imminent... On part demain matin pour l'extrême pointe nord de la Colombie: Désert, chaleur, moustiques et plages... On en profitera pour faire un peu d'exercice en prévision du trek de la Cité perdu de la semaine prochaine... Parait que c'est assez dur, mais même pas peur... Taganga et Santa Marta nous serviront de pied à terre lors de cette ultime phase colombienne qui s'achèvera à Cartagena. La région est toujours telle quelle: sincère et exhubérante. Nous on est toujours tels quels: cools comme Fonzy et passionés comme Voltaire. Je viens de finir un super livre: Les arpenteurs du monde, sur la vie de Gauss et Humboldt... Courrez vous le procurer, vous ne serez pas déçus.
12/11/2012
Joris- Toujours les pieds dans l'eau. Une semaine s'est écoulée à Taganga sans qu'on ait vraiment eu le temps de se rendre compte qu'on ne faisait rien... Hamacs, jus de fruits: qui descend acheter un poisson sur la plage? Je reprendrais bien un peu de pastèque... Attention le soleil se couche... ouf, on a failit le rater!! Qu'est ce qu'on fait ce soir? C'est déja le soir... ah bon, ben, demain alors? Qui sait? Les pêcheurs nous on proposé de nous emmener avec eux, un ami d'ici de nous emmener promener dans les collines jusqu'à une autre plage par derrière... Et pour la cité perdue?... Ben on verra demain... Pas de stress, tout va bien... On va bientôt s'en sortir...
07/11/2012
Joris- Notre troisième jour à Taganga débute: 40 degrés à l'ombre, 25 dans l'eau. Nous sommes sur la terrasse de Diana autour d'un gaspacho bien frais. A l'horizon, les collines de jungle tropicale sèche se déversent dans les eaux turquoises de la mer des Caraîbes. Uniques salvations contre la chaleur opressante: les hamacs qui parsèment le village comme autant de parcelles de paradis ombragé. La torpeur omniprésente qui nous anime nous rapproche des habitants locaux, vahinés et tout sourire, ainsi que des multiples chiens et chats qui peuplent les rues défoncées par les passages timides des rares voitures et camionettes qui osent s'y aventurer.
03/11/2012
Joris- Sur la route vers la côte caribéenne: une cathédrale construite a 180m sous le sol dans une mine de sel, une nuit d'halloween plus que célébrée par les locaux, un village colonial au sol de pierres trés irrégulier, un fossile de Chronosaure de 7 m de long, un concert de salsa sur la place du village, des vautours urbains comme des pigeons parisiens.
A venir un plat de fourmis à gros culs et encore beaucoup d'heures de bus et de camion... Arrivée à la plage prévue Lundi matin...
30/10/2012
Joris- Un week end à Bogotà, deux fêtes déguisées, un Halloween avec pinata, du soleil et des scoubidous... On a rencontré une vielle qui dort avec sa bouteille de vodka posée sur sa comode au cas où elle se reveillerait en pleine nuit, un embassadeur colombien aux moeurs décadentes, un prof de langues à la peau bleue et deux jeunes fans de Ramstein qui ne connaissaient pas Jimi Hendrix. Telle est Bogota, ouverte et plurielle, belle et accueillante...
26/10/2012
Joris- La vie coule à Bogotà... On est toujours au même endroit avec peu d'envie d'en changer... On à retrouvé Diana, Karen, Carmenza, bref, tous nos amis d'ici et on sort de jour dans les musées de la ville, de nuit dans les bars du quartier de la Candelaria, où nous sommes basés... Une petite vie bien ronde...
23/10/2012
Joris- BOGOTA!!! Du pur art!! Pas de mots pour décrire la capitale la plus impressionante par laquelle nous soyons passés depuis le début de notre voyage...
21/10/2012
Joris- Les deux derniers jours ont été placés sous le signe du Hard Core... Tout commenca lorsqu'en recherchant une innocente pièce de théatre dans le centre de Medellin, nous tombâmes sur un festival de Heavy Metal durant toute l'aprés midi... Enormes... On a perdu quelques points d'audition, on est passé à travers les violentes frappes circulaires des gars qui dansaient le pogo et on est rentré à l'hotel, bien heureux d'avoir découvert cet aspect de la ville... Une fois arrivés, on s'est assez vite rendu compte que notre hotel, pour le peu cher qu'il était, offrait des types de prestations qui ne correpondaient pas exactement à notre profil: ménage en moins de 2 minutes grace aux housses de matelas plastifiées, locations à l'heure, etc. On a quand même veillé jusqu'à minuit pour mon anniv, mais la nuit a été un peu bruyante... Enfin aujourd'hui: 10 heures de bus pour débarquer à Bogota... On va cuver tout ça tranquillement...
19/10/2012
Joris- Rien à dire...
18/10/2012
Joris- Premièrement, je tiens à retirer le qualificatif "sinistré" dont j'ai fort injustement affublé la ville de Manizales. Il se trouve qu'en effet il n'y faisait pas trés beau, que l'architecture y est particulièrement néogothique et que la statue emblème de la ville est un homme vautour prenant son envol au dessus de flèches perforant un visage humain. Mais, il convient de reconnaitre que cette ville n'en est pas moins spectaculaire de part son expansion verticale (un véritable escalier urbain) et par conséquent, pour les multiples panoramas qu'elle offre. L'entrée dans la ville est juste impressionante, elle se fait par un magnifique pont en virage type "Tancarville 1/3" qui surplombe toute la vallée...
L'entrée dans Medellin n'est pas moins impressionante: Narco trafiquants en jeans moulants, armés jusqu'aux dents, arborant chaines en or et lunettes de soleil, juchés sur des camions remplis de Cocaine constituent la barrière délimitant la ville du reste du pays... Mais non je déconne :)... On vient juste d'arriver dans la ville de coeur de tous les Colombiens. Les gens qui vivent ici (les Paisas) sont réputés pour leur orgueil, pour leur gentillesse et pour leur courage dans la longue lutte contre la drogue. Il sont ravis du développement constant du tourisme dans leur ville (aussi celle de Botéro) et leur patriotisme a dors et déja rallié l'ensemble de la Colombie contre la capitale Bogota, "froide et prétentieuse" selon tous dires depuis Cali...
Bref, j'ai fait 20 000 bornes pour retrouver une nouvelle race de Marseillais... Sans le soleil :)
15/10/2012
Joris- Replongés dans la zone du Café, au nord cette fois. On a à nouveau perdu 15 degrés, il pleut à torrents, et le parc national est fermé parcequ'un volcan menace d'entrer en erruption... Bref une zone sinistrée... on va pas rester trés longtemps je pense.... ceci dit, les gens sont toujours cools...
14/10/2012
Joris- Les Calenos (habitants à Cali) dansent et rient tout le temps... Alors qu'on dort, ils dansent, alors qu'on va au zoo, ils rient, alors qu'on se promène, ils dansent et ils rient... Quand on va danser, ils rient et quand on rit ils dansent...bref, la semaine écoulée fut pleine de rire, de danse et de tout le reste... Pas mal... Pour la ville la plus dangereuse de Colombie, on a pas eu le soupçon d'une inquiétude... Touchons du bois...
Aujourd'hui j'ai fini mon premier livre en Espagnol! Demain on refile vers le nord de la zone du café à Manizales... 5 heures de bus, j'espère qu'on aura un film avec Chuck Norris...
10/10/2012
Joris- Voila maintenant 3 nuits qu'on est à Cali, capital mondiale de la Salsa et du fareniente, il fait assez chaud et les habitants sont tout ce qu'il y a de plus accueillant, ils essayent tous de nous dissuader d'aller à Bogota, "ville de merde où il fait trop froid"... On est installé dans un hotel qui parait plus a des chambres d'hotes, trés peu de clients possibles, du coup une ambiance très conviviale et il faut le reconnaitre, pour le moment notre passage a Cali s'est d'avantage concrétisé à travers les rencontres de nos co-pensionnaires que à travers nos performances sur les pistes de danse: Le gars Guillaume, notre compère de Tierradentro retrouvé; Carlos, un basque qui voyage depuis plus de 7 ans et qui rentre aujourd'hui en Espagne; Georg, un autrichien qui s'est acheté une moto sans permis et qui parcours la Colombie ("et plus si on le laisse") type Easy Rider; Ron, retraité des services publics anglais qui parcours le sol colombien en quête d'un investissemsnt immobilier; William, un jeune colombien rastaquouère de Bogota qui vend des bracelets et nous ramène des mangues cueillies dans les arbres du parc à coté de l'hotel... On est dans le quartier San Antonio de Cali, tout est couleur et chaleur... Classe!
03/10/2012
Joris- Aïe que gringo!!! Il est bon ton Café!!
02/10/2012
Joris- Ils se sont passés pas mal de trucs ces derniers jours: aprés la trotte à la machette, on a continuer à se promener et on a vu des statuettes et des statues et des tombes pas peintes, plein... Aprés c'était dimanche, le jour où les colombiens se bourrent la gueule. Ils nous ont appris à danser la salsa, le meringué et la bachata dans le désordre. Nous, vu qu'on est sage, on est passé a travers l'anis et on s'est couchés en cachette parcequ'ils étaient cool, mais quand même, ils arrivaient plus à articuler et on les comprenait quand même moins bien...
Aprés on est partit dans le désert, aprés 4 heures de routes. On a remplacé la pluie et le vert par 40 degrés et le rouge de la terre... Les perroquets mignons de San Augustin laissaient à leur tour la place par une sourde muette bavarde et à une catalane perchée qui savait pas la boucler... Les tenanciers de l'hotel du désert nous ont accueillis allongés par terre et on a comprit que la flemme et la nonchalance l'emportait sur l'esprit commercial dans cette partie de la Colombie... Pas grave, les paysages sont à couper le souffle et les étoiles étaient en nombre pendant la nuit...
Aprés ça on a encore prit le bus, pendant 8 heures, j'étais coincé entre une jésuite qui vomissait, son fils aveugle qui voulait me toucher pour savoir comment j'étais, sa soeur qui trimbalait un poulet autophage et une meuf aux jambes poilues qu' j'osais pas regarder a cause de ma bonne éducation... Dur, j'aimerais retrouver une ville...Mais pas tout de suite, maintenant on est dans la zone du café, alors on ira marcher... le CO2, ça sera à Cali dans quelques jours.
26/09/2012
Joris- On saute d'un paradis à l'autre... Tout reste vert, depuis le foncé des arbres à café au clair des bambous touffus, en réponse au yeux des locaux qui combinent à leur grands sourires enchanteurs, une servialité et une gentillesse à faire palir Jésus lui même...
Anecdote: ce matin, avec le gars Guillaume qu'on a rencontré a Tierradentro, on est partit à l'aventure par les chemins pentus des plantations de cafés jusqu'à arriver à un point de non retour (à moins de faire demi tour) où nous avons rencontré un couple de fermiers de 68 ans qui récoltait ses oranges... Ni une ni deux, Fernando a prit sa machette et en 1 heure, il nous a taillé un chemin à travers la foret tropical jusqu'a ce qu'on rejoigne un chemin tracé... On est rentré les poches pleines d'oranges en commentant l'habilité de l'homme a tailler des branches de la taille de mon bras tout en assurant un équilibre exmplaire malgré les pentes escarpées que nous longions... Nous en attendant, on glissait, on se piquait et on se concentrait pour éviter le faux pas...
21/09/2012
Joris- Trois jours de Popayan, ravissante petite ville coloniale en noir et blanc puis 5 heures de tape cul a travers la foret tropicale pour debarquer dans la bourgade super paumee de San Andres du parc archeologique de Tierradentro... Ici pas @, pas de tire cash et que des gens aimables qui sont bienheureux de voir que le tourisme renait apres les longues annees de guerrillas qui ont maudit la reputation de la region... En deux mots, on n´a rien d´autre a faire que de trotter... Au long des chemins de terre on rencontre selon le sort, des tombeaux peints depuis 1500 ans, des orchidees, des aras ou de rares camionettes qui nous font profiter de leurs coffres... Long voyage dans l´espace et dans le temps... J´en veux pour preuve que pour taper ce message je dois casi payer une nuit au cyber du bled... Du coup silence radio durant les 4/5 jours qui viennent.
16/09/2012
Joris- 3 jours paumés au coeur d'un petit village de pêcheur baigné par la lagune de la Cocha a coté de Pastos... Ici les maisons sont perchées sur pilotis et se détruisent et reconstruisent tous les 15 ans... Elles sont de toutes les couleurs et octroient au paysage l'esthétisme qui nous avait convaincu d'y venir... Pas de tourisme pourtant dans ce petit coin de paradis... On filera sur Popayan avec une larme à l'oeil... Seul problème, la larme sera gelée tant il fait froid...
13/09/2012
Joris- Frontière passée, nous sommes en Colombie... Petit pincement au coeur parceque l'Equateur nous a veritablement offert tout ce que l'on attendait et bien plus encore...Nous avons conclu notre séjour à Quito par la visite de la Capilia del Hombre et de la fondation Guayasamil consacrées aux oeuvres du maitre révolutionnaire au trait si puissant et touchant (je vais chargé quelques oeuvres dans la page consacrée a Quito).
12/09/2012
Joris- Jamais vu l'amazonie sous cet angle... Certes, nous etions dans la zone la plus sauvage, la plus peuplee d'animaux et d'insectes des plus uniques... mais a mon sens la fine ligne separant la nature d'un zoo a ete franchie... Peut etre trop de luxe: eau chaude, lit parfaits, bouffe impeccable, on a trouve les animaux ou il fallait, bref, du sur mesure pour decouvrir du hors mesure... On peut toutefois pas etre decus... les paysages etaient hallucinants.
On part en Colombie demain matin.
06/09/2012
Joris- Cinq mois plus tard, j'ai aujourd'hui refoule le sol de l'hemisphere nord... RAS... A ce que je vois j'ai manque a personne... Quelle desillusion :)
04/09/2012
Joris- Quito s'avere etre tres agreable. De l'avis de tous on avait choisit le quartier le plus dangereux de la ville pour notre premiere escale, et a present que nous nous sommes rapproches du centre, nous goutons aux plaisir d'une capitale moderne et confortable. Hier on a passe la soiree dans un bar perche au dessus de la ville qui nous a joue exactement les musiques que l'on voulait entendre (sans requete de notre part): Morphine, Air, Herbie Hanckock, Nick Cave ou Gorillaz... C'etait vraiment un plaisir pour la bonne et simple raison que ca nous a change de la flute de pan... Putain de flute de pan... ya pas un theme qui ne soit repris a la flute de pan, ya pas un endroit qui ne nous passe Titanic a la flute de pan... Et ce depuis la Bolivie... 6 mois de flute de pan... J'en avais pas encore parle mais ca me soulage...
01/09/2012
Joris- Retour a Quito apres 8 jours de Galapagos... Sans commentaires, des vacances dans les vacances... Enorme, fantastique, incroyable et hallucinant...
On se pose de nouveau quelques jours a Quito avant d'aller en Amazonie du Nord pour de bon... vendredi...
26/08/2012
Joris- Aux Galapagos, en primaire, pour apprendre à calculer, on somme des iguanes avec des tortues, on multiplie des lions de mer avec des pélicans et on divise des langoustes par des pingouins... C'est comme ça... c'est la base... Y'en a partout, on les regardes mêmes plus... On n'est plus surpris de se faire chambrer par les lions de mers durant nos scéances de snorking quotidiennes... Les tortues gigantesques de mer et de terre sont monnaie courante... et les plages... juste comme dans vos rêves... Seul hic... toujours pas d'internet... faudra attendre pour les photos... mais y'a un bon cru fois jaune!! Allez moussaillons, c'est pas tout ça mais il faut qu' on aille s'enfiler une langouste de la taille de mon avant bras...
22/08/2012
GALAPAGOS
GALAPAGOS
GALAPAGOS
GALAPAGOS
GALAPAGOS
GALAPAGOS
Depart 23/08 à 07h40
20/08/2012
Joris- Tous ensemble, on joint les deux paumes de mains, on replit ses avant bras sur son torax et on commente Quito: "Comme c'est mignon!!". Les parties modernes sont vertes et aérées, le vieux Quito est impressionant...
Ca fait 5 jours qu'on est là on feint d'etre du coin en imitant l'accent local, en ne consultant pas de carte en public, en allant au cinéma et en sortant voir des concerts... On a réussi à déjouer quelques tentatives de pickpocketing (toutes sauf une sur Sil)... Ca fait partie du jeu, et on a rien perdu d'important... Pas à se plaindre toutefois, la ville offre tout le confort d'une grande capitale et vaut vraiment la peine d'etre arpentée, sondée, et apréciée.
On en profite pour organiser notre séjour au Galapagos et chaque devis reçu nous atterre d'avantage! Les occasions de dernière minute sont hors de prix mais on a du temps a y consacrer... nul doute qu'on trouvera quelque chose de bien.
14/08/2012
Joris- Dans le coin bleu: la baleine à bosse- cétacé de 25 mètres de long, 40 tonnes de poids et à l'haleine type brise marine. Dans le coin rouge: votre serviteur- 1,86 mètre de haut, 110 kg de poids (c'est assez) à l'haleine variable... Le grand combat de la soirée!
3 jours de suite on s'est fait front pour en découdre... J'ai systématiquement refusé la lutte... je dois parfaire mes techniques de jambes et je trouve un peu injuste qu'elle ait droit aux nageoires... Je reconnais également que je suis passablement impressionnée... question vitesse y'a vraiment moyen d'anticiper mais l'envergure est telle que l'esquive tient plus du vol longue distance que du mouvement esquissé...
Bref: premier jour, je faisais de la plongée sous marine avec Alx et Guie... elle s'est manifestée au loin enseignant ses hostiles dorsaux à quelques 30m de nous...
Deuxième jour, c'était mon tour de me déplacer et de jouer à l'extèrieur, on est parti avec Sil et Maria à leur rencontre et là c'était à deux doigts, sa curiosité l'a fait baissé sa garde et j'aurai littéralement pu placé un upercut... pas osé....
Troisième jour, cette fois on faisait du Surf avec Guie et voila qu'elle vient jusque sur ma plage de Montanita pour me narguer, exhibant sa gigantesque queue de manière répétée et prolongée... Je suis fâché...
Dommage que je parte à Quito dans une heure sinon je crois bien que je l'aurais transformée en pot de sel...
10/08/2012
Joris- Ca va faire 3 jours qu'on est à la plage de Montanita sur la cote pacifique equatorienne. C'est un village de surfers consacré aux divertissements marins et aux vacances... Pas trés authentique du coup: hippies, clubers et touristes s'y entremêlent et se retrouvent pour telle ou telle activité: plongée, surf, vélo, discothèque... Du coup on a tenté le surf: prof Guie forme ses petits padawan Alx et Jo, on a plongé hier... pas terrible. On bouffe du poisson et des fruits de mer: les huitres sont exceptionnelles, elles font la taille d'une tête d'enfant, elles sont fermes et denses.... un délice. Je penses que Maria et Silvia vont se décider à y gouter ce midi :)
Sinon, une blague: hier la route pour aller plonger était coupée par les taxis clandestins de Montanita qui se plaignaient que les flics les arrêtait trop... La manifestation était encadrée par la police pour plus de sécurité...
05/08/2012
Joris- Le trou du cul du monde existe, je l'ai vu... Il prend forme d'un cratère de Volcan rempli d'une eau noircie par la profondeur, il est situé en plein centre de l'Equateur, à Quilotoa ou il n'y a rien d'autre à faire que de compter ses doigts et écouter ses cheveux pousser... C'est beau, c'est plus cher et y'a pas internet... On y a passé 2 jours, on l'a arpenté dubitativement et respectueusement... C'était chouette... On vient de débarquer à Guayaquil, la plus grande ville/port d'Equateur... On a bouffé du Bus toute la journée.
03/08/2012
Joris- Aujourd'hui... repos... Félicitations à Isa et Christo Beaucoup de bonheur pour leur vie commune.
02/08/2012
Joris- 8$ plus tard et on se retrouve dans un appart de 80 m2 au milieu du Disneyworld Equatorien. Le village est un paradis touristique enclavé entre 2 volcans et des vallées suantes de cascades toutes plus hautes les unes que les autres. Ici, en l'espace de 2 heures on peut aller au eaux thermales, faire du parapente, louer un buggy et sauter d'un pont avec... C'est con mais c'est cool...
30/07/2012
Joris- En Amazonie équatorienne, à cette époque de l'année, le soleil est un intervenant de luxe qui fait payer trés cher ses interventions... Pour 5 minutes de bonheur extatique durant notre bain sous une cascade paumée en pleine foret, on a du affronter 45 minutes de pluie diluvienne: gouttes grosses comme des bras de bébés, chaudes comme des larmes. Je suis finallement rentré en maillot de bain à Macas car ça restait de loin mon vêtement le plus sec...
On repique demain vers le centre volcanique pour Banos, capitale touristique du rafting et du saut à l'élastique... Ensuite on filera à l'ouest vers la cote où, surprise, on va retrouver Guie et Alx! Trop du bol, je m'envie!! C'est comme ça :)
29/07/2012
Joris- Pleins de boue, les cheveux dégoulinant de la bave du shamane qui nous à craché dessus hier soir sans obtenir le moindre résultat probant, le corps fatigué de dormir sur les couchettes rudimentaires d'une cahutte en troncs mise à notre disposition durant les trois derniers jours... voici l'état des lieux...
En revanche, ça se voit pas à l'oeil nu mais je nous crois grandis par cette expérience passée au sein d'une communauté Shuar (nous on les connait comme "Jivaros" rétrécisseurs de têtes, mais ils aiment pas trop l'appellation vu que ça veut dire "ploucs"!). Je dis "je nous crois" parceque je suis encore un peu fatigué pour juger avec discernement...
On a crapahuter à travers la jungle secondaire (altérée à un moment par l'homme) et la jungle primaire (y'a pas plus sauvage) durant tout le temps... Et vu qu'il pleuvait pendant à peu près le même temps, chaque pas fait de l'avant consistait à déplacer un volume de boue à peu près égal au poids de nos pieds... voila qui donne encore plus de valeur à chaque découverte de plante, d'animal ou d'insecte. Voila qui ouvre l'apétit également... Du coup, je vais m'enfiler une bonne plâtrée de riz aux molusques et me reposer un peu... bonne nuit.
24/07/2012
Joris- Virage à gauche, à droite, ça monte, ça descend, ça remonte, on repasse à travers les nuages, on se retrouve au dessus, mais on redescend, on est dedans, dessous, route en terre, en pierre, en macadam, encore en terre, des travaux, on stop, on repart, on restop, on boit un café dégueu, on repart et ces femmes nous vendent des empanadias sucrées au fromage, on tourne à droite, encore à droite, à gauche... La vérité!!! J'ai faillit vomir ce matin sur la route qui nous à descendu de Cuenca à Macas, porte ouvert sur l'Amazonie équatorienne... Le seul point d'accroche, inflexible, constant et réccurent: le vert des arbres des forets tropicales traversées durant les 8 heures de route... Mais que le vert, parceque à y regarder de plus prêt, il n'y a pas deux arbres de la même espèce qui se suivent: une fougère géante, un bananier, un pin et un avocatier, je cite que ceux que j'ai su identifié... 1/100 de la réalité!!
On est donc à présent en Amazonie, où on devrait rester durant une grosse dizaine en remontant vers le Nord jusqu'à Quito... On sait pas encore précisément ce qu'on va y faire: canoe? Trekking? Rencontre des tribus locales (les shuars, ex-jivaros vivent à deux pas)? Bateau de marchandises? ... Seuls points sûrs: on va en voir, en faire et en profiter... et la lutte contre les moustiques va recommencer...
Sinon, double parenthèse:
C'est comme ça... Pouet ! pouet ! :)
21/07/2012
Joris- On a débarqué à Cuenca cette nuit... Je suis plié en deux aprés avoir passé toute la journée d'hier à cheval dans le parc Podocarpus de Vilcabamba... pas vu de jaguar ni d'ours à lunette mais j'ai découvert que j'avais des muscles au niveau du dos dont j'ignorais l'existence... C'est ceux la même qui font mal!! Heureusement on a bu l'eau ferrugineuse du village réputée pour donner la jeunesse éternelle... maintenant je vais retourné jouer dans mon parc...
Sinon, je vais profiter d'avoir piqué la connection filaire aux english de l'hotel pour dresser une rapide conclusion sur le Pérou: quand je repense à tout ce qu'on a fait depuis Cusco, ça me donne le tourni... entre les treks, les déserts, les montagnes blanches, noires, vertes et les iles, entre les ruines, les piafs et la voiture... c'était énorme et génial... Cependant, on se rend compte que plus on avance et plus on est difficile à surprendre, du coup vous nous entendrez surement dire qu'on a préféré la Bolivie, mais je pense avec un peu de recul que c'est juste pour ça... et la thune aussi... Le Perou nous a couté 2 à 3 fois plus cher... et encore on a zappé l'Amazonie mais bon le pays est plus grand... Beaucoup plus grand :)
18/07/2012
Joris- On a débarqué en Equateur hier soir par le sud... Finallement on est encore dans les montagnes, on file vers le village de Vilcabamba dans quelques heures... Ici Internet coute la peau des fesses, je me limiterai probablement a me connecter via les wifi des hotels où on se posera...Du coup, il y aura probablement moins de photos pour une durée inconnue...
15/07/2012
Joris- On s'est gavé de ruines aujourd'hui... des hautes, des vastes, des peintes, des bien conservées et des pourries... Mais quelles qu'elles soient, on avait un guide tellement bien formé qu'au final c'était tout luxe... Hallucinant de comprendre les cultures et rites des cultures pré-Incas (paye tes sacrifices humains à gogo!!)... et aussi de pouvoir les comparer avec les autres zones géographiques par où on est passé avant... Bref... la journée est passée toute seule...
Finalement on a changé les plans... pour des raisons pratiques et financières on va zapper l'Amazonie péruvienne et filer directement en Equateur ou l'Amazonie est tout aussi verte et moins couteuse... et surtout on n'aura pas à s'avaler les 6 jours de voyage bus/ bateau donc on sera moins crevés... Du coup on devrait quitter le Perou après demain par la côte pour s'attaquer au douces et chaudes plages équatoriennes...
14/07/2012
Joris- Retour sur les côtes péruviennes, ce qui signifie que en plus de perdre les Andes, on perd le ciel bleu et les nuages ronds au profit du grisatre moite... On a voyagé toute la journée pour pouvoir prendre le pire bus du Perou... A Huaraz quand on leur a dit qu'on venait ici en longeant le Canon del Pato, ils nous ont tous regardé en disant... 'Vais a sufrir!'... Ben ouais, c'est vrai, ca sentait pas bon, c'était long... mais sur les 8h de trajet, on a passé 3h à longer un ravin de plus de 300m de profond avec les roues qui ne demandait qu'à s'y aventurer... Terrible!
Pour notre séjour au Perou, on en a probablement finit avec les Montagnes... notre prochaine destination (aprés Trujillo où on va rester qlques jours pasque ya des ruines... encore:)) est Amazonienne. D'ici un nombre incertain de jour on sera à Iquitos... Incertain parceque c'est la plus grande ville du monde qui n'aie pas d'accés routier... Bateau oblige... Sur le fleuve Amazone...
On yest pas encore, il faut d'abord qu'on se sale le sang pour pas se faire gober par les mosquitos... Je sais pas faire...
09/07/2012
Joris- Ouf... il est bien tot du matin !!! Je sors à peine du bus de nuit qui nous a sorti de Lima... On est maintenant dans la cordillère Blanche mais vu qu'il fait nuit je l'ai pas encore vue... Pourtant elle est blanche mais bon... ayant fais nuit blanche c'était pas incompatible... je vais peut etre réessayer avant de souffler un coup...
On a finallement fini d'arpenter Lima en long en large et en travers et il faut reconnaitre que les ballades dans le quartier bourge de Barranco ou les demi heures entières passées à observer les surfeurs se vautrer dans le Pacifique auront permis d'agrémenter la découverte de la ville... seul couac... J'avais oublié mon appareil photo... Mais bon... je m'en souviendrai et vous pouvez chercher sur Internet... ou revoir Point Break... il meurt à la fin :)
05/07/2012
Joris- Enfin!! Du CO2, du gris, du sale, du rock'n'roll et du gratte ciel... Enfin!!! De la bonne bouffe, des douches chaudes non électrisées, des centres commerciaux avec plusieurs étages, des taxis compétents et des serveurs désagréables. Enfin une ville!!! Une vrai... 9 millions de personnes (1/3 du Perou)... ça donne!!! Enfin un métro (ici le métro c'est un bus mais on va pas faire les puristes), des boutiques de disques, des graphitis et des quartiers distincts.... Ah! On s'y sent bien à Lima... Je sais toujours pas combien de temps on reste mais pour le moment c'est tout bon...
03/07/2012
Joris- Note pour plus tard: il n'ya pas d'Internet à Paracas... que du sable, du Pisco et du Guano... Mais attention!!! On parle de tonnes et de tonnes....
On est maintenant à Lima... Ici pas rien de tout ça... enfin je crois... on est arrivé que depuis 2 heures...
29/07/2012
Joris- Ce matin je me suis levé trés tot et dans 1 heure je serai dans un mini avion en train de survoler les lignes de Nasca.... Oh yeah!! :)
27/07/2012
Joris- Pour comprendre la route Panamerican, route cotière péruvienne, il faut s'imaginer un napperon de dentelle à l'ancienne... Un premier contour composé par les parois abruptes de montagnes de granit blanc, une deuxième l'entourant faite d'une route asphaltée de pas plus de 5/6 m de large courbant de gauche et de droite selon le bon vouloir des précédents flans de montagne, un troisième contour à pic de 75 à 200 m de haut et enfin un dernier contour tout aussi sauvage, formé par le Pacifique (qui n'en n'a que le nom) s'écrasant contre le tout en une volée d'embrunt puant le céviché. Pour comprendre la conduite sur la Panamerican, il faut juste garder les yeux ouverts et s'accrocher ou l'on peut... Je suis ravi de n'avoir eu qu'a découvrir la différence entre une bonne conduite péruvienne et une mauvaise conduite européenne sur cette route... J'aurais vraiment été infoutu de parcourir les 4 heures de route qui nous ont portés de Cavana a Chala... Demain on profitera de la plage et on atteindra Nasca en fin de journée.
26/06/2012
Joris- Le condor est un oiseau qui, quand on le regarde de près est trés moche... en particulier la tête comme ça toute fripée averc des morceaux de peau un peu partout et des crètes qui ressemblent à rien... Par contre à 3 ou 4 m, ce qui frappe le plus, c'est la taille et quand ils volent, le bruit de l'air qu'ils déplacent... Voila, aujourd'hui on en a vu 7 au sortir du nid qui s'entrecroisaient au dessus du Canyon de Colca qui met le double de profondeur au Grand Canyon des ricains... Pure journée!!! En plus on a un super 4x4, le conducteur, Eduardo, a du changer que 2 roues ce soir :)... Dans une heure on arrive sur les rives du Pacifique.
25/06/2012
Joris- Voici trois jours qu'on se relaxe à Arequipa... Chouette ville coifée du volcan Misti qui ressemble à fond au mont Fuji de Tokyo... La ville est relativement occidentalisée et résulte trés similaire à Santa Cruz... On y a trouvé repos et ressources avant d'amorcer un nouveau départ... Cette fois, c'est un road trip en 4x4 à travers la vallée des canyons et des volcans du sud Perou... En prime de la voiture on a un conducteur (c'est moins cher...) ce qui nous permettra de contempler mieux et surtout de pas se perdre... On continue avec Patrick, notre DJ New Yorkais rencontré sur le trek Salkantay et on remontera comme ça jusqu'à Lima via Nazca et Paracas... Arrivée prévue le 3 juillet à Lima...
22/06/2012
Joris- Ma technique: la lenteur; mon style: l'escargot... C'est un vieux sage péruvien qui m'a initié à ne pas laisser de traces de bave en route, mais croyez moi... ces 5 jours de trek m'ont fait perdre au moins 5 kilos... j'ai du faire un nouveau trou dans mon ceinturon... En bref, on a gravi plus de 2000 m d'altitude et marché à peu prés 100 km pour arriver au Machu Pichu... Le jeu en valait la chandelle et les photos parleront d'elles mêmes... Plein de nouveaux compagnons de route (trois d'entre eux nous suivent encore au jour d'aujourd'hui). Nous étions un groupe de 13 personnes venus des 4 coins du globe pour arpenter les parois abruptes du mont Salkantay (6400m) et faire pénitence afin de se ressourcer dans la cité perdue... Une expérience hors du commun: on a vu des condors, une avalanche, des lamas et pleins de plantes chelous... On est passé de la vallée Sacrée au quasi sommet du glacier puis à la foret amazonienne, on a parcourus des chemins plus qu'étroits surplombant des gouffres plus que profonds... J'en ai chié!!!! oh oui!!!! Mais c'est avec la plus grande des satisfactions qu'on est arrivé au bout...
Deux jours plus tard, on a à peu prés récupéré et on vient juste d'arriver à Arequipa, capitale des volcans et canyons péruviens... On va probablement y trotter et s'y ressourcer un temps... Le programme n'est pas encore bien défini...
13/06/2012
Joris- Deuxième jour à Cusco, je cherche encore la source du conte de Disney, je pense qu'il nous a encore emberlificoté... je savais bien que les lamas ne parlaient pas.... Sinon, nouveau numero de tel (voir Contacts) et un trait définitivement tiré sur la Bolivie. Pour en tirer une rapide conclusion, on a passé un mois à découvrir un pays grand comme la France et l'Espagne réunies pour prés de 1000€/ pers (hors billets d'avion) et on je le recommande à condition d'être prêts à quelques concessions niveau confort... Sinon, super rencontres, paysages hallucinants (uniques), histoire et vestiges impressionants, situation politique complexe, désorganisation générale plutot comique, pleins de bonnes intentions et des caractères bien trempés (je sais c'est pas une phrase mais je m'en fous).
10/06/2012
Joris- 3h de routes à travers les Altiplanos suffisent à comprendre l'esthétique des paradis terrestres que nous avons traversé ces 3 derniers jours... ici à 4000 m d'altitude, la terre est plate et le ciel est proche... Que ça soit à Copacabana ou à la Isla del Sol, on pourrait planter les nuages ronds sur un baton pour en faire des barbapapas ou on pourrait arracher une étoile du ciel sans que personne ne s'en rende compte... La Lune vaudrait mieux bien sur, mais elle est tellement grande qu'elle parait trop lourde à transporter...
La Isla del sol, c'est le berceau de l'empire Incas... c'est d'ici que 4 frères se séparèrent pour étendre leur culture... avec du recul, et sans commentaires avisés, il me semble que le frère parti vers l'ouest à beaucoup moins chomé que les autres: au nord rien, il a du se perdre dans les Andes... au sud... Samaipata (pas grand chose à coté du Machu Pichu) et à l'est encore plus que rien, farenhiente en Amazonie... Je sais pas ce qu'ils se sont raconté en se retrouvant mais il est fort à parié que le premier s'est senti un peu lèsé....
Demain, on file à Cuzco d'où on amorcera un trek de 5 jours vers le Machu Pichu... Y'aura pas de nouvelles et surement beaucoup de courbatures...
08/06/2012
Joris- J'ai pu faire que pipi dans le lac Titicaca...
07/06/2012
Joris- Hier fut une bonne journée... Très bonne... On a fait du vélo depuis 4 700 m jusqu'à 1 100 m d'altitude, de La Paz a Coroico, et on a pu observer la conversion climatique inhérente. Le soir un gavroche haut comme trois pommes nous a fait des tours de magie et Rodrigo (qui nous a rejoint depuis Santa Cruz) a décidé de nous accompagné à la Isla del Sol... Très bonne journée...
05/06/2012
Joris- Réflexions en vrac:
Note: nouvel appariel phot, moins de zoom mais plus de pixels, plus discret et moins cher...
03/06/2012
Joris- La Paz... c'est une cuvette... les riches au fond et les pauvres sur les bords... On est arrivé hier soir juste pour la célébration la plus importante de l'année: la fiesta del Gran Poder!!!! Keskeçaveudire? J'ai pas bien compris... Le truc sur c'est qu'on est arrivé à l'hotel porté par un cortège de musiciens et de danseurs tous déguisés de toutes les couleurs, plumes, paillettes, feux d'artifices et tambours en sus... De part et d'autre du cortège, des Boliviens majoritairement bourrés, qui titubaient, mangeaient, dansaient, pissaient sans retenue... Et nous en bons touristes, on a profité du mouvement pour découvrir les nuits de La Paz... Pas de photos disponibles, on s'est fait tiré l'appareil en douce... Tout s'arrangera demain Lundi... les commerces ré-ouvrent et la vie revient à la normale.
02/06/2012
Joris- Bref pause à Sucre avant de décoller vers La Paz dans 1 heure... Ca va etre difficile de décrire les 5 jours qui viennent de s'écouler sans passer pour une brochure touristique... Si la Bolivie à perdu la mer, je peux affirmer qu'elle offre le plus précieux de la terre... Les paysages et lieux qu'on a traversé durant ces quelques jours sont inqualifiables, les photos aideront certainement un peu mais elles sont encore loin de l'expérience qu'on a eu la chance de vivre... Je vais taire le peu d'estime que j'ai pour la ville et les habitants rascistes de Uyuni qui considèrent le touriste blanc comme des poulets de batteries pour me consacrer à une decription sommaire des paradis terrestres rencontrés...
Tous compris entre 4200 et 5300 m d'altitude (ça implique des froids sibériens et le souffle coupé 23h sur 24), la route classique parcourant le salar de Uyuni et le Sud Lipez voit défiler des paysages féériques et fantasmagoriques qui se succédent chaque heure en laissant découvrir chaque fois plus de surprises... toutes les couleurs de l'arc en ciel sont tour à tour mises à l'honneur depuis le blanc du salar au vert de la laguna verde, au jaunes/ ocre du désert de Siloni... Et encore, je suis daltonien... Coté rencontres, on a partagé notre tour avec Simon et Alice, australien sans aucune notion d'espagnol mais dotés d'une base de donnée musicale impressionante qui nous a permit d'agrémenter notre parcours des meilleurs sons possibles, ajoutant l'audition à la liste des sens envoutés: j'ai traversé le Salar avec LCD soudsystem, le désert de Soloni avec Kazabian, les lagunes colorées avec Arcade Fire et le Désert Salvador Dali avec Radiohead... C'est comme ça!!
27/05/2012
Joris- Journée tranquille à Sucre et arrivée à Potosi durant la nuit. Ici les gens parlent n'importe comment, ca me rassure que Silvia, Maria et Patchi ne les comprennent pas non plus... En gros leur façon de parler c'est comme si ils étaient en train de boire en même temps... incaptable...
Question altitude, ça gère... Un peu d'euphorie inappropriée et d'essouflement gratis à la moindre marche franchie mais on s'y fait bien... Question tourisme, c'est une pure ville, trés pauvre à présent avec les vestiges d'une des villes les plus riches du monde au XVII et XIX siècles... Mélange explosif et trés rock'n'roll... J'adore et regrette un peu de ne pouvoir pas rester plus longtemps...
26/05/2012
Joris- Santa Cruz s'efface définitivement de la liste des "à connaitre", on a laissé Guie et Sina et on était tous triste... Alors on a fêté notre départ (ya des belles photos en fin de page "Santa Cruz") et on est partis fatigués... Pas pour longtemps... A peine atterris à Sucre (Capital historique de la Bolivie) on a commencé à voir des chapeaux ronds non bretons, des facies type les cités d'or et on est rentré de plein pied dans se qu'on s'imaginait en venant en Bolivie... des indiens!! des Coyas!!! En fait les Coyas descendent des incas, ils sont simples, austères et plein de bon sens paysan... et pauvres aussi, à la différence des Cambas qui peuplent Santa Cruz qui paraissent moins atterris du passé et qui descendent des Huaris (civilisation pré-incas) qui apparemment avaient un mode de vie un peu plus assimilable à la cigale... Bien sur, les deux peuples se détestent et les cambas sont dégoutés que Morales soit président... normal il est Coya... Voila en bref le terreau de la prochaine guerre civile bolivienne que je ne souhaite bien sur ni a un peuple ni à l'autre...
Demain on file sur Potosi, la ville la plus haute du monde (plus de 5000m) et on va en chier... ici à 2800m on a déja le souffle court et le nez sec... Potosi pour la nuit donc, et ensuite la destination qui fera rougir de jalousie la terre entière: le mythique Salar de Uyuni (la tache blanche de la terre vue du ciel!)... Probable silence radio durant 4/5 jours...
23/05/21012
Joris- Juste rentrés de Samaipata ou on a retrouvé Santiago (notre guide camarade de la première fois) qui nous a fait partagé son savoir sans limites. Au prosgramme: la roche taillée Huari/Inca la plus grande du monde (source Unesco), une journée entière dans le nuage vert de fougères géantes et les authentiques réserves du trésor public inca (il ne reste plus que des cercles de pierre au sol, mais bon, ça fait plaisir dy croire)... Au chapitre des anecdotes: chasse aux moustiques éfrénée dans la chambre d'hotel, moultes dégringolades sur les pentes glissantes del bosque niebla, petit déjeuner bolivien sur le marché de Samaipata à l'aube, un lit de nuages sous nos pieds, une roche taillée naturellement à l'éfigie de l'Inca et un aigle royale vu d'au dessus!
20/05/2012
Joris- Ya plus d'saison ma p'tite dame!! On a découvert la région des missions Jésuites sous la pluie!!! Mais pas n'importe quoi hein!!... Des gouttes comme mes avant bras, j'ai vu des rues se transformer en rivières!! Pour les traverser fallait prendre le périphérique... En même temps pas trop long, c'est quand même des petits bleds, genre 5/6000 hab... plus grand que Chato... Sauf que y'a des poulets dans le bus pour y aller, des perroquets qu'arretent pas de dire 'Hola', des chiens borgnes, des églises en bois, des gens qui gagnent des sous en fabricant des hamacs, des lits à trous et de la viande qui reste entre les dents...
Demain matin on refile directement en terre hippie à Samaipata pour en apprendre plus sur les fougères géantes et pour traquer le condor... J'ai entendu parler d'une recette de condor/frites/coca... ca serait domage de laisser filer...
16/05/2012
Joris- Santa Cruz a accueilli les filles avec la pluie... Ca leur a laissé le temps de se purifier des affres du voyage et du décalage horaire et de faire connaissance avec les inombrables marchés couverts de la ville... Demain, qu'importe le temps, en file en chiquitania (nord est de Santa Cruz) sur la route des Missions Jésuites.
13/05/2012
Joris- YIPIKAI!!!!! On a récupéré Maria et Silvia !!!!!! Elles ont fait le long voyage sans encombres.
11/05/2012
Joris- En attendant l'arrivée de Maria et Silvia... calme plat a Santa Cruz... Les duels de Racketball ont repris avec Guie, on en a pas finit de fêter le départ de Rodrigo mon colloc qu'est parti s'installer à Samaipata, du coup j'ai changé de chambre, je suis maintenant dans la suite Royale... "J'ai toujours apprécié ces moments de calme avant la tempête" disait l'autre...
05/05/2012
Matt- Séjour de rêve avec mes amis qui me sont chers. Entre la carne, le clasico, Samaipata, la forêt amazonienne, le raquette ball et le churrasco, le grand vainqueur est l'amitié! Amérique du Sud, tu es bellissima! A bientôt mes amis, vous allez me manquer. Besos
02/05/2012
Joris- Cumpleano feliz Marieta :)
Le soleil est revenu! Nous aussi, 2 jours intensifs à Samaipata... On a trouvé un petit village chargé d'histoire et de culture bâties au fil des siècles par les différentes civilisations séduites par un climat et une condition géographiques mixées entre Amazonie, Andes et Altiplanos.
On y a trouvé les vestiges Incas les plus éloignés des Andes et une'impressionante forêt de fougères géantes... Autant de témoignages de la nature et du temps qui font trotter l'imagination, le rêve et l'admiration.
Au chapitre des aventures: Un guide colombien déguisé en Arlequin capable de parler 24h/24h tout en restant captivant (merci Santi), une tenancière d'hotel pratiquant des prix volatils, un syndicat de taxi en grève et une paire de chauffeur éprouvés à la feuille de coca qui nous ont ramené à Santa Cruz à une vitesse inattendue...
30/04/2012
Joris- Tout est bien gris depuis 4 jours... Pluies et fraicheurs désagréables nous sont assainées par le Sur, les vents du Sud... On s'est jusque là affairé à Santa cruz... Marchés, racquetball, repas, sorties, match de foot au stade... On part demain dans un bled à 200 bornes au sud de Santa Cruz: Samaïpata/ montagne, ruines incas, réserve naturelle, hippies... voila ce qui nous y a été promis...
Une grande pensée pour mon Papa et pour ma famille du Sud... Je vous aime très fort.
26/04/2012
Matt- Arrivé à Santa cruz après un voyage de 27 heures! Je vous épargne les problèmes d'Esta à 15 min du départ, de mon sac égaré à Miami, de mon envie de clope qui a failli me faire rater ma correspondance, car l'essentiel est là: je suis à l'autre bout du monde avec mes meilleurs amis et j'ai mangé du crocodile. Viva la vida!
Joris- Ayé, il est arrivé! Il a ramené une pluie incessante... impossible de faire sécher mon linge... Je finirai la semaine tout nu... Véritable retour à l'ère sauvage.
23/04/2012
Joris- Rentré à Santa Cruz...Hier soir on a vu "Une séparation" au ciné avec Sina... Je vous le recommande à tous... C'est une perle Iranienne.
Et Mercredi... Arrivée de l'enfant prodige en terre Bolivienne... Don Mateo Devos en personne viendra se faire baiser les pieds par El presidente Morales... Rencontre au sommet et avec interprètes :)
21/04/2012
Joris- Aujourd'hui, Samedi familliale... J'espère que la Provence ne m'en voudra pas trop, je me suis permis de transmettre la recette de la Ratatouille... Ca a fait illusion!!
Journée parfaite... no stress et pas de moustiques... Joris 2- Les moustiques 1... Ils l'emporteront pas au paradis... Je me disais comme ça: si on découvrait un élément qui soit néfaste aux moustiques et non à l'homme, on pourrait tous se l'injecter et comme ça, au moins, chaque fois qu'on se ferait piquer ils mourraient... Allez, cadeau! Je vous laisse l'idée...
20/04/2012
Joris- Ohm- Ohm... La Mama Pacha, madre naturaleza m'a montré sous ses jupons pendant 2 jours durant... Je suis en mesure d'affirmer, malgré mon daltonisme, que tout est vert... Le fleuve Ibaré qu'on m'a fait remonté en barquette a moteur est vert, le fleuve Mamoré jusqu'où on a été est vert, La végétation qui enveloppe le tout... vert... encore du vert... la terre... verte... J'en peux plus... j'ai besoin de gris... un peu de gris svp :)
Ma guide Pascaly (pas verte mais presque) m'a présenté à sa famille qui coupe du bois au milieu de tout ça (y'a du boulot)... Vivre à la roots, c'est juste un slogan pour hippies puants à coté du mode de vie de ces gens, forts aimables au demeurant. Ils m'on même emmené pêché le piranha... ça mord?... oui! et pas qu'un peu!
Coté bestiaire... ya de tout: Tortues, encore des piafs, dauphins d'eau douce (y'en a plein et pas une photo... trop rapides les bougres), singes, et même ces espèces de ragondins en forme de cochon dont je remets pas le nom...
Coté social, ben, voila, j'ai des nouveaux amis, m'ont fait manger, diner, ils m'ont chanté des chansons et ils m'ont fait raconter notre culture... Ils hallucinent sur la sécurité social, ça les fait sourrire de toutes leurs dents ( ou plutot de leur unique dent...). De retour en ville - Trinidad parait tellement civilisé à coté du cotage lové en foret vierge qui fut le théatre de ma mise à mort par les moustiques- de retour à Trinidad donc, me voila officiellement intégré, Romi (c'est mon nom ici... ils arrivent pas avec "Joris") a été invité à diner et pour demain midi il a promis une ratatouille...
Bref, les gens et la nature sont similaires, passionants, exhubérants, humbles et parfois encombrants... pour ma part je vis une expérience assez puissante (elle le sera d'avantage encore avec le recul je pense).
18/04/2012
Joris- Je suis officiellement en Amazonie. Mon avion pour Trinidad avait été avancé de 12h00 à 9h00 mais vu qu'il a eu du retard je suis parti à 12h00... J'ai débarqué dans une torpeur intense, 33° et 90% d'humidité... des marais partout autour d'une ville digne du Hollandais Volant de Pirates des Caraïbes. Ici... pas de voiture... que des motos... on avait l'air fins avec mon taxi moto... Près de 250 kg à deux sur une 103... ça fait pas sérieux...
Y'a des paresseux sur la place principale ("AY" 30 points minimum au scrabble).
Le soir, le défilé incessants de motos fait penser de loin à la horde sauvage de Mad Max, de près a des familles (4,5 voir 6) perchés sur des deux roues rendant l'âme.
J'ai diner dans une churrasqueria, une pièce de boeuf hallucinantes dans un cadre qui l'était non moins... une paillotte de 800m2 avec un seul client, peaux de crocco et de tigres plaquées contre les murs... Chaque lampion était fait d'un abat-jour de moustiques... mais j'avais prévu le coup... pas une piqure, j'en ai même avalé 2 ou 3... résultat intermédiaire; Jojo 1 - Moustiques 0.
Ils auront leur revanche demain... je remonte le fleuve Ibare en pagode dans le sillon que les dauphins d'eau douce tracent au milieu de la jungle...
15/04/2012
Joris- On vient de rentrer de la ferme laitière perdue au milieu de la Pampa (El Alamo) où Sina et Guie ont tourné les images destinées à réaliser un documentaire sur une famille Suisse basée en Bolivie depuis mille neuf cent nonante... Grande boufée de nature sauvage à la bolivienne: des piafs à gogo, des vaches, des bufles, des autruches et même un micro crocco de la taille de mon ongle (tapette!).
Coté réception... une fois n'étant pas coutume, nous fûmes accueillis royalement (notez et appréciez l'emploi du passé simple!)... au dela d'un spot naturel, ce fut une famille et un mode de vie merveilleux qui nous furent donnés de découvrir.
Sinon, j'ai goupillé mon voyage solo dans la jungle amazonienne pour mercredi prochain.
12/04/2012
Joris- J'ai passé la soirée d'hier soir avec mon colloc... En guise de round d'observation il m'a emmené faire la tournée des bars... super moment... plus dur aujourd'hui :).
Demain j'accompagne Guie et Sina faire un sujet sur une famille de fermiers Suisses basés près de la foret dans les alentours de Santa Cruz... Paraitrait qu'il y aurait des crocodiles, qu'on y mangerait super bien mais que le sommeil y soit difficile à trouver... Retour dimanche avec le fin mot de tout ça.
11/04/2012
Joris- Ca fait une semaine révolue que je suis ici... Ca y'est je souffre plus du décalage horaire et je peux commencer à gouter les plats bizarres qu'ils proposent sur les marchés et aux coins de rues... Je prépare une excursion en Amazonie pour la semaine prochaine... Les anacondas, caimans, perroquets verts et autres piranhas n'ont qu'à bien se tenir!
08/04/2012
Joris- Aujourd'hui en guise de sortie dominicale, on a quitté la ville et filé aux Lomas de Arena (dunes de sables)... les photos parlent d'elles même...
07/04/2012
Joris- Quatre jours ont passé et ya pas moyen de s'ennuyer... On a déja été invité deux fois à diner, et à ma grande surprise le bolivien cuisine super bien!! De plus, à l'instar d'un bon français ou d'un bon espagnol, il parle de cuisine en mangeant et d'oenologie en buvant... et je dois reconnaitre que j'apprends beaucoup de ces cotés là... Spécialement hier... pour Pâques, nous avons contribué à une tradition dont les fondements restent obscures mais dont le résultat est sans appel: déjeuner constitué de 12 plats!! Tout est permis sauf la viande... Début du déjeuner vers 14h... fin à 21h30... Je commence la diète Lundi :)
Les journées sont longues vu qu'elles commencent vers 8h du mat (décalage horaire oblige). Ceci dit il m'est assez aisé de trouver mes marques grace aux efforts de Sina et Guie qui me promènent aux 4 coins de la ville... Seul bémol, je trouve quelques différences de language entre le castillan et le bolivien, il m'en coutera certainement un peu de m'adapter mais j'ai même pas peur (exemple: "coger" = "prendre" en castillan et "jouir sexuellement" en bolivien... attention aux quiprocos! :))
Je viens de rentrer de ballade en vélo avec Sina...un peu griller... plus de détails demain... Joyeuse Pâques à tous! Je vous souhaite de trouver et de casser plein d'oeufs!
04/04/2012
Joris- Ils m'ont reçu comme un prince! Trop bonnard... je suis content comme une jeune mariée!...
Premières impressions dans le désordre:
03/04/2012
Joris- Ca y est je suis arrivé à Santa Cruz... J'ai retrouvé mes Guie et Sina en pleine forme...
01/04/2012
Joris- La blague a assez durée... Tout se règle grace aux Argentins. Je pars demain avec la compagnie Aerolines Argentina qui parait bien plus sure que Aerosur... Compagnie de merde...
31/03/2012
Joris- Argh!!! Ils me l'ont faites à l'envers. Coincé à Madrid!!! L'aventure commence :)
27/03/2012
Joris- C'est le jour du départ! Mais je pars pas... ma compagnie aérienne (Aerosur) est une vrai merde!!! c'est reporté au 31/03... En attendant je vais refaire mon sac... Guie a incendié tout le monde en Bolivie... il sera pas président... j'en ai peur...
24/03/2012
Joris- On a fêté mon départ avec tout le monde. Super soirée... merci à tous... La prochaine fois je voudrais quand même qu'on me fasse faire un slam! Promis, je perdrai du poids.
Terry (vendredi, 14 juin 2013 12:09)
To all my fellow readers: Like you, I have read this blog every day for over a year. I can't believe it's over. Best wishes to each of you.
Ahlame (lundi, 10 juin 2013)
comment ça, derniers jours!!?? déjà!! ;)
Gros bisous
TnT (lundi, 03 juin 2013 21:55)
We love your smiles in Guadalajara!Gros bisous de nous deux T'n T
Pepe (dimanche, 26 mai 2013 21:54)
Me encantô la foto de los chicos empujando el Vocho (VW) me recordo a mi universidad, yo tenia uno que no funcionanba el motor de arranque, asi que mis amigos tenian que ayudarme a encenderlo, empujandolo asi... que bellos recuerdos de mi tercer mundo!
Mum and Dad (jeudi, 16 mai 2013 18:27)
Nouvelle méthode pédagogique pour aborder la découverte du monde : poésie des mots, poésie des photos ...c'est sûr on s'en souviendra ! mille bisous à vous deux. Mum and Dad
Terry (lundi, 13 mai 2013 16:22)
Oh, never mind - I found it! :)
Terry (lundi, 13 mai 2013 16:21)
I am honored to be in this pantheon of travel photos - but come on! Give me a hint!
Terry Rice (jeudi, 09 mai 2013 19:12)
Grasshoppers!
Ahlame (mercredi, 01 mai 2013 22:33)
continuez à nous faire rever avec vos photos toutes colorées.. gros bisous à vous deux
LiviaVesFlo (mercredi, 01 mai 2013 18:11)
Bon anniversaire Maria !
Feliz cumpleaños Maria ! честит рожден ден Мариа ! Gros bisous de nous 3
Terry (lundi, 29 avril 2013 19:12)
More details, please!
Terry (mardi, 23 avril 2013 14:03)
Joris, you should have been a poet.
Gérard PARENT (dimanche, 21 avril 2013 10:41)
je lis que vous vous êtes décidés de renter prochainement à partir du Mexique, je n'y crois pas !!!
Comment dans ce cas on va continuer à rêver ?
Je vous embrasse.
Mum and Dad (mercredi, 10 avril 2013 18:30)
Beaucoup d'exigences pour tenir ce blog à jour. MERCI. Entre ciel et mer merci pour ce voyage par procuration
Terry (mercredi, 03 avril 2013 13:42)
Oh, man! Stick to travel adventure...
Gérard PARENT (samedi, 30 mars 2013 23:02)
Vous vous dorez toujours la pilule au Mexique alors que nous on déguste avec tes parents et Gilles-Pasacale des fruits de mer de St Vaast la Hougue mais avec 4° et un vent de nord trés froid !
Matt (vendredi, 29 mars 2013 17:54)
Hola les amigos, j'ai l'impression que le séjour à Holbox s'est prolongé :). Vous avez nos maillots de bains? On aimerait bien revenir.
Terry (vendredi, 29 mars 2013 11:26)
Only to eat them.
Pepe (mercredi, 27 mars 2013 02:13)
Me da tanto gusto que estén disfrutando de mi pais! Pero, coño ya vuelvan!!!!
PARENT Gérard (mercredi, 27 mars 2013 00:33)
1 an déjà et les petits gars il faut se réveiller c'est la révolution en France et en Espagne, il n'y plus de temps à perdre ! ! !
Alors que vous pavanez dans de véritables paradis pour nous c'est la lutte finale el commandante ! ! !
PARENT Gérard (vendredi, 22 mars 2013 12:17)
Eh bien tu n'as qu'a pédaler Joris pour ton alim d'ordi, pas de photos de Holbox c'est absolument scandaleux tout de même !
Affections,
Gérard
francis (mercredi, 13 mars 2013 07:48)
Par hasard z'avez pas retrouvé la trace de
Maya l'abeille par hasard ?!!!BIZZZZZZZ (Emoticos MDR !!!)
Pepe (mardi, 12 mars 2013 16:54)
Esas camas sin patas se llaman hamacas Jo! Y son buenisimas, sobretodo si son las de hechas henequen que es un anti-zancudos (moustiques) natural!!!
lerazaflo (vendredi, 08 mars 2013 11:56)
si y'a pas de pieds aux lits c'est surement pour éviter que des betes féroces ne te grimpent dessus!!! lol! je me suis bien délécté en lisant tes proses!!! je cherche un petit coin de paradis pour installer un club de plongée + gite : si vous me trouver le coin idoine vous aurez droit à 10 % de réduc sur votre premier séjour chez nous! mouai pas très alléchant : bon vous serez guest extra important people for life (EIPFL, nouveau concept). j'ai déposé le brevet pour l'histoire du mètre sur internet, vous l'avez dans l'os!vive les transports en commun! bisous!
pepe (vendredi, 22 février 2013 01:56)
tons, ya llegaron a mi puto pais,?
juandelaspitas@gmail.com (vendredi, 22 février 2013 01:37)
vuelvan
Mum and Dad (jeudi, 07 février 2013 20:17)
Oh la la nous avons guetté matin et soir la fin de cette histoire dans une attente quasi "hystérique".Bravo pour cette "nouvelle" et on comprend pourquoi elle est la forme privilégiée de la littérature fantastique ou policière . Nous sommes heureux que tu sois rentré à bon port auprès de Maria. Many kisses fantastiques.
ahlame (mercredi, 06 février 2013 22:26)
quel road movie... la suite viiite!!
Gros bisous à vous 2
Mum and Dad (lundi, 04 février 2013 22:01)
Oh la la vite, nous voulons lire la suite ... c'est un véritable thriller et tu joues avec notre imagination. Nous sommes impatients, très impatients et vous envoyons toute notre affection.
Terry (jeudi, 24 janvier 2013 13:37)
Joris - you know that you have to be tan to be able to surf...
flo le plongeur (mercredi, 16 janvier 2013 11:54)
saloperie de moustiques!
Francis et Eliane (samedi, 12 janvier 2013)
A tous les 2, tous nos meilleurs voeux de bonne année qui arrivent un peu en retard à cause du décalage horaire (sais pas si ch'uis crédible !).
En tout cas, ce sera difficile de vous souhaiter qqchose de mieux que ce que vous avez vécu jusqu'à présent donc :"Bonaventure 2013" ! C'est plus noël mais Jo on te souhaite aussi pour 2013 ... un bel ongle tout neuf ! Biz
Terry (vendredi, 04 janvier 2013 13:32)
12/30 - that's just gross.
Chloe (jeudi, 13 décembre 2012 18:37)
un petit coucou à vous 2! toujours autant de belles photos bande de veinards!!! gros bisous à tous les 2
Floflo (dimanche, 09 décembre 2012 12:19)
Merci beaucoup pour vos souhaits de bonheur. Tous les matins quand Ves et moi nous nous levons, c'est avec grand plaisir que nous allons chercher notre soleil dans son lit. C'est avec grand plaisir que nous vous ferons parcourir au travers de photos et vidéos ces quelques mois d'évolution de note petite Livia qui est débordante d'énergie.
A très bientôt.
MMUUUAAHHH.
On vous aime et vous nous manquez!
Floflo (dimanche, 09 décembre 2012 12:15)
Traduction du message de Livia : Merci bcp pour votre message. Vous me manquez bcp et espère vous revoir très bientôt. Je vous envoie plein de bisous.
Livia (dimanche, 09 décembre 2012 12:13)
lialialialia
babobabobaobo
muahmuahmuah
Mum (jeudi, 29 novembre 2012 18:15)
quel bonheur de vous savoir revenus de cette excursion périlleuse. Bravo pour l'exploit mais maintenant pensez aux bains chauds et au baume du tigre !...Mille bisous de nous 2
vamosenamericalatina (samedi, 24 novembre 2012 02:59)
Coucou!
G trouvé comment faire des ous pages sur le site @ :)
J'espère que ça sera plus clair comme ça. Bisous à tous et encore merci pour vos petits mots.
Jo
TnT (mercredi, 21 novembre 2012 14:57)
Bien ri à la lecture des commentaires...Take care .Bisous
Terry (lundi, 19 novembre 2012 12:51)
Jo - You ARE the Fonz...
Tur (mercredi, 07 novembre 2012 17:08)
Pinaise mon Jorisou, t'en prends plein la vue...C'est cool...J'tai meme apercu danser sur quelques toffs, t'as raison c'est pas parce qu'on voyage qu'on doit oublier de pratiquer le roulement davant bras...bisous
flo (mardi, 06 novembre 2012 16:52)
c'était quoi ton déguisement d'halloween? david Livingstone? amusez vous bien! bisous
Tonio (mercredi, 31 octobre 2012 16:48)
Salut les vacanciers!Plein de bises, à bientôt.
Poupa et Papy (lundi, 29 octobre 2012 18:43)
Coucou Jo et Maria, Papy est en admiration devant votre si grand voyage et tout ce que vous voyez d'extraordinaire. On vient de passer un bon moment à regarder vos photos ("prodigieuses", cf Papy!). Grosses bises de St Marcel où on est prêt à skyper quand vous voulez. Papy et Yvan/Poupa
francis (lundi, 08 octobre 2012 12:59)
Jo, autant pour moi pour ton anniv, faudra attendre encore un peu, y a "confondation" avec ton p'tit frère. Bon tant pis, ça a été l'occase de vous passer un p'tit bonjour et de boire un coup à votre santé !!! Biz.
Eliane et francis (lundi, 08 octobre 2012 08:33)
Coucou les p'tits Lous, à journée exceptionnelle, message exceptionnel: Bon Anniversaire Jo, te v'là inscrit dans la catégorie "vétéran confirmé" et pour fêter çà, à midi (heure locale) on va s'enfiler un bon ricard à ta santé à défaur de trinquer avec toi, un verre d'aguardiente à la main ! Si tu rentres un jour !!! fais-toi écrivain-aventurier, carrière assurée obliged !!! Allez, on pense bien à vous, on vous envie toujours autant et on vous embrasse très fort. A+.
Poupa and Mum (mercredi, 03 octobre 2012 21:31)
Du rêve à l'état pur, vos photos, Jorissou et Maria! Celles du désert en particulier sont impressionnantes de beauté céleste! C'est un émerveillement de vous suivre dans vos périples! Mille Mercis d'être nos yeux là-bas! Gros bisous.
florent flanders (vendredi, 28 septembre 2012 16:22)
je ne comprends pas les gens qui critiquent la flute de pan...rien de tel qu'un bon cleyderman repris par un quatuor de paniflutistes! vraiment!
flo (samedi, 22 septembre 2012 16:24)
meme pas fait de plongée aux galapagos???